La prise en compte de l’impact environnemental de l’autoroute A89

Données du document
Rédaction
01/07/2014
Mise à jour
01/07/2014
Éléments détaillés du retour d'expérience
Contexte

Dans le département du Rhône, la construction d’un tronçon d’autoroute de l’A89, mis en service en janvier 2013, a été accompagnée par la mise en oeuvre de mesures compensatoires pour limiter les impacts sur les milieux aquatiques, notamment de restauration de la continuité écologique.

Chargé du contrôle du chantier (2008-2012), l’Onema a également participé, via de nombreux échanges et des avis techniques, à identifier les sites à restaurer et à orienter les solutions techniques. Ce travail de définition des mesures compensatoires a été mené en collaboration avec la DDT, le syndicat de rivière, la fédération de pêche et le maître d’ouvrage

Autoroutes du Sud de la France (ASF), dès l’étude du projet en 2006. Au total, 3500 mètres de cours d’eau à fort enjeu ont été travaillé pour compenser l’impact des 32 kilomètres de voies construites entre le tunnel de Violay et La Tour de Salvagny. 16 ouvrages, situés principalement sur la Boussuivre et le Vermare, ont ainsi été aménagés : remplacement de buses par des ouvrages sans radier, aménagement ou effacement de seuils….
Parallèlement, des actions ont consisté à restaurer la dynamique fluviale par enlèvement de contraintes latérales et à reconstituer des ripisylves indigènes, en luttant contre l’enrésinement et la renouée du Japon, espèce végétale envahissante.


Renouée du Japon, espèce végétale envahissante

En 2012 et 2013, les contrôles réalisés par l’Onema ont montré le respect de la mise en oeuvre de ces actions sur les cours d’eau, ainsi que de l’avancée des travaux de restauration de zones humides. Conformément au calendrier établi, trois hectares sur les huit prévus par les mesures compensatoires sont encore à réaliser en 2014.

 Contact : frederic.fromager@afbiodiversite.fr (chef du service départemental Onema du Rhône)

Juillet 2014
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