Concilier transition énergétique et reconquête de la biodiversité
La transition énergétique implique un développement massif et rapide des énergies renouvelables et de récupération (ENR&R) sur notre territoire, tout en limitant l'empreinte environnementale de ces nouvelles infrastructures. L’Office français de la biodiversité (OFB) travaille avec l’Ademe et toute la chaîne d’acteurs pour accompagner sa mise en place : de la caractérisation des risques d’incidences sur la biodiversité, les sols, les paysages... à la recherche de solutions de conciliation.
Publié en avril 2025 : Biodiversité, des clés pour agir n°8, la revue technique de l’OFB
Son dossier a pour objet "Énergies renouvelables et biodiversité"
- Introduction - Développer les énergies renouvelables de façon raisonnée
- Partie I - La programmation par les services centraux de l’État
- Partie II - La planification et le déploiement territorial
- Partie III - Les financeurs
- Partie IV - Services instructeurs de l’État, développeurs et bureaux d’études
- Partie V - Les scientifiques
- Conclusion - Bilan et perspectives pour accompagner les acteurs
Objectif : un déploiement territorial des énergies renouvelables à faibles empreintes "biodiversité" et "Carbone"
Pourquoi ?
L'humanité est confrontée à deux grandes crises environnementales : le changement climatique et le déclin de la biodiversité. Aux niveaux planétaire, européen ou national, les chiffres sont sans appel : la température moyenne de l’air et des eaux ne cesse d’augmenter ; et la biodiversité ne cesse de se dégrader.
Cela dure depuis plusieurs décennies et nous ne parvenons toujours pas à inverser la tendance.
Côté climat : adaptation ou atténuation du changement climatique, dont décarbonation de notre mix énergétique
Ces dernières années, les résultats du groupe d'experts intergouvernemental (Giec) ne cessent de confirmer l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle mondiale, et ce, malgré le processus global de changement climatique qui en résulte et ses conséquences sur le vivant (Giec, 2023). Aussi, les objectifs assignés aux plans et programmes internationaux établissant les grandes orientations d’action en matière de lutte contre le changement climatique ont été révisés à la hausse ; et les modalités d’action précisées et accélérées (ex. : Protocole de Kyoto, 1997 ; Accord de Paris, 2017[1] ; pacte de Glasgow pour le climat, 2021 ; etc.).
Deux grandes familles de mesures sont mises en place :
- adaptation au changement climatique, dont les solutions fondées sur la nature constituent une composante notable,
- atténuation du changement climatique, prévoyant un panel d’actions dont la sobriété énergétique, et la diversification et décarbonation des sources de production de l’énergie et la décarbonation des activités anthropiques les plus émettrices (en réponse à l'objectif de neutralité Carbone pour 2050 : cf. stratégies communautaires globales d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, dont Green Deal Européen, 2019).
Cette diversification et décarbonation des sources de production de l'énergie suppose une transition énergétique massive à l'échelle internationale. Opérée dès la fin des années 1990, elle a vu ses objectifs nettement augmenter en Europe ces dernières années. Outre l’atténuation du changement climatique, l’Europe doit en effet garantir sa souveraineté énergétique, veiller à sa compétitivité économique, maîtriser la demande et favoriser l’efficacité et la sobriété énergétiques, et ce, dans un contexte géopolitique complexe. Des mesures d’urgence ont notamment été mises en place à l’échelle européenne en 2022 et 2023 et reprises en France.
Côté biodiversité : protection, maîtrise des impacts et conciliation entre activités humaines et préservation du vivant
Trois objectifs pour ce volet : protéger les écosystèmes à forts enjeux, maîtriser les pressions et concilier activités humaines et préservation du vivant.
Dans un contexte mondial de 6e phase d’extinction massive de la biodiversité, la France s’est engagée :
- à contribuer aux engagements internationaux et communautaires en matière de préservation des milieux naturels, à travers notamment de la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2015-2020, et la stratégie nationale pour les aires protégées 2030). À noter parmi les engagements : la non dégradation supplémentaire de l’état écologique et chimique des masses d’eaux superficielles et souterraines (directive cadre européenne sur l’Eau-DCE, 2000), la non dégradation de l’état des milieux marins (directive cadre Stratégie pour le milieu marin-DCSMM, 2008), et le maintien en bon état de conservation des espèces protégées ou des habitats d’intérêt communautaire (Directive Habitat/Faune/Flore - DHFF, 1992),
- à stopper l’érosion de la biodiversité dans les territoires en en faisant un enjeu positif pour les décideurs, en maîtrisant les pressions d’origine humaine sur les milieux naturels et les espèces, et en améliorant l’efficacité des politiques de préservation de la biodiversité (plan Biodiversité 2018 ; stratégies nationales pour la biodiversité 2011-2020 puis 2030),
- et à préserver et renforcer la capacité des territoires à fournir et à bénéficier des services rendus par la biodiversité aux humains, en visant notamment le maintien de la capacité de résilience des territoires et des écosystèmes associés (stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2015-2020 ; Plan national d’adaptation au changement climatique 2018-2022).
D’un point de vue réglementaire :
- un régime de protection stricte des espèces de flore et de faune sauvages est édicté ( Cf. livre IV « faune et flore » du code de l’environnement, articles L. 411-1 et L. 411-2). Issu de la transcription en droit français des directives européennes Oiseaux et Habitats, faune, flore, ce régime vise à maintenir voire à rétablir ces espèces dans un état de conservation favorable ;
- parallèlement, le réseau des sites Natura 2000 issu de ces directives vise à assurer la survie à long terme des espèces et habitats naturels particulièrement menacés, et pour lesquels de forts enjeux de conservation ont été établis à l’échelle communautaire.
Si le développement des énergies renouvelables répond au besoin de décarbonation de l'économie, ces infrastructures énergétiques nécessitent la consommation de beaucoup de foncier et de ressources naturelles (minérales, végétales ou aquatiques). Or :
- la modification de l’occupation et de l’usage des sols, et l’exploitation des ressources constituent les 2 pressions majeures à l’origine du déclin de la biodiversité, avant même les pollutions et le changement climatique,
- la « bonne santé » du climat et de la biodiversité sont interdépendants. L’augmentation de la température de l’air et des eaux entraîne en effet une fragilisation voire la disparition d’espèces de flore et de faune sauvage et la dégradation d’écosystèmes naturels. Et c’est le bon fonctionnement des écosystèmes naturels qui contrôle le cycle du Carbone.
Ainsi, l'atténuation du changement climatique par la décarbonation de notre production énergétique peut aider à réduire une pression sur la biodiversité ... mais à condition de ne pas lui nuire par ailleurs.
Comment ?
Le plan Biodiversité (2018) et la stratégie nationale Biodiversité 2030 (voir image) évoquent différentes priorités d’actions, avec pour objectif commun de réduire l’empreinte environnementale des ENR.
Les solutions à déployer varient entre les filières mais doivent répondre, en les conciliant, aux objectifs fixés par l'État d’atténuation du changement climatique et de reconquête de la biodiversité, à savoir : neutralité Carbone 2050, zéro perte nette de biodiversité (stratégie nationale Biodiversité…), zéro artificialisation nette.
Dans ce but, l’OFB, mobilisé par le ministère en charge de la transition écologique sur ces enjeux, développe des actions pour :
- rechercher les différents leviers d’intégration de la biodiversité dans les énergies renouvelables,
- développer la connaissance scientifique et technique des incidences des énergies renouvelables sur la biodiversité d’une part, et des solutions d’atténuation de ces dernières d’autre part, et en dresser un bilan régulier (ex. : appel à projet recherche Ittecop),
- accompagner techniquement les acteurs du déploiement des énergies renouvelables. Ceci se traduit par la mise à disposition d’outils d’appui :
- à la planification territoriale des énergies renouvelables, avec pour objectif de faciliter le choix des zones puis des sites de « moindre impact environnemental »,
- à l’éco-conception des projets : guides, référentiels techniques, applications informatiques, formations, etc. ;
- valoriser les bonnes pratiques,
- diffuser auprès de tous l’ensemble de ces informations, etc.
Deux observatoires pour développer, synthétiser et diffuser la connaissance
L’Observatoire des énergies renouvelables et de la biodiversité codéveloppé avec l’Ademe (site internet à venir en 2025), prévu dans la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables (article 20, loi n° 2023-175 du 10 mars 2023), "est chargé de :
1° La synthèse des connaissances disponibles au travers des études et données existantes sur les incidences des énergies renouvelables terrestres sur la biodiversité, les sols et les paysages ainsi que sur l'efficacité des dispositifs d'évitement, de réduction, ou de compensation accompagnant le développement des énergies renouvelables ;
2° La diffusion auprès du public et des parties prenantes de l'ensemble de ces synthèses de connaissances, études, expertises et données." (Décret n° 2024-315 du 6 avril 2024 )
L’Observatoire national de l'éolien en mer (Onem) codéveloppé avec l’Ifremer valorise les connaissances existantes, et mène de nouveaux programmes d’acquisition de connaissances sur le milieu marin et les interactions entre les parcs éoliens en mer et la biodiversité marine. Il finance ainsi des projets sur différents compartiments biologiques : oiseaux, cétacés, habitats benthiques, poissons… (travaux du programme 2022 et 2023-2024).
Leviers de prise en compte de la biodiversité dans le développement des énergies renouvelables | Rapport d'étude | mars 2023
Cette étude identifie et analyse 80 leviers internationaux, économiques, technico-régaliens et socio-cognitifs d’intégration de la biodiversité dans les projets d'ENR, dont les centrales photovoltaïques (au sol ou flottantes) et parcs éoliens terrestres.

De la planification sur le territoire à la conception technique du projet : deux étapes successives complémentaires
Lors du déploiement et de la conception d'infrastructures énergétiques, deux étapes se succèdent et se complètent :
- le choix du ou des sites, et des réseaux associés s'envisage à toutes les échelles d'un territoire, du macro au national aux schémas régionaux, jusqu'aux zonages en maillages précis,
- les choix techniques pour le projet en lui-même dont les emprises, les dispositifs techniques, le déroulement du chantier, les modalités d'exploitation, sont autant de paramètres à prendre en compte.
Déploiement territorial : identifier les zones écologiquement sensibles à éviter en priorité
Déployer sur notre territoire des ENR dans une logique de "moindre impact" suppose, au préalable, d'identifier les sites écologiquement sensibles : points chauds de biodiversité, espaces fréquentés par les espèces sensibles à ces infrastructures énergétiques, corridors migratoires, etc. En effet, éviter la construction d’infrastructures énergétiques, même renouvelables, dans des zones à fort enjeu de préservation de la biodiversité constitue la première des solutions à mettre en œuvre pour diminuer l’empreinte environnementale des projets. Car c’est, de loin, la plus efficace.
Entre les ENR terrestres et marines, les modalités de planification territoriale varient :
- concernant l'éolien offshore : l'OFB a appuyé l'État dans l'identification des enjeux écologiques associés aux macro-zones d'implantation des futurs projets,
- concernant les énergies terrestres : plusieurs approches ont été adoptées au cours du temps. En 2023, la loi APER demande d'identifier des Zones d'accélération (article 15), dont sont exclus certains zonages environnementaux. À noter : certains de ces zonages concernent toutes les ENR terrestres, d'autres sont spécifiques à l'éolien terrestre.
Zonages environnementaux exclus des aires d’accélération des ENR terrestres
Dans le cadre de l’identification des ZAENR prévue à la loi n°2023-175 du 10 mars 2023, l’OFB a rassemblé sur une interface cartographique l’ensemble des zonages environnementaux à prendre en compte, dont ceux concernant l’éolien terrestre.
Initialement créée à l’intention des collectivités territoriales, elle peut également accompagner les développeurs dans l’identification des sites écologiquement sensibles à éviter en priorité. Elle permet de visualiser facilement :
- les zones exclues des aires d’accélération de toutes les énergies renouvelables terrestres - exception faite des procédés de production en toiture,
- les zones exclues des aires d’accélération de l’éolien terrestre,
- les zones nécessitant au préalable l’avis du gestionnaire.
Consulter
- Présentation de l'outil, guide de prise en main et annexe technique (zonages concernés par la loi Aper et autres sites écologiquement sensibles)
- Interface cartographique de l'OFB
- Le portail cartographique produit par le Cerema et l’IGN donne accès à l'ensemble des données nécessaires à l'identification des zones d'accélération des ENR terrestres, incluant les zonages créés par l’OFB et Patrinat (présentation détaillée).
Liste des zonages environnementaux prévus à l’article 15 de la loi n°2023-175 du 10 mars 2023 et présentés dans l’interface cartographique
Pour chaque type de zones loi EnR 10/03/2023 sont indiquées les catégories d’aires protégées ou de zonages citées à la loi et inclues sur l'interface.
Zonages exclus des aires d’accélération concernant toutes les ENR
- Parcs nationaux
- Réserves naturelles
Zonages exclus des aires d’accélération concernant l’éolien terrestre
- Natura 2000 - Zones de Protection Spéciales (ZPS)
- Natura 2000 - Zones Spéciales de Conservation à enjeux « chiroptères » (ZSC)
Zonages nécessitant au préalable l’avis du gestionnaire (zonages inscrits à la Stratégie nationale aires protégées 2030 et au Décret n°2022-527 du 12/04/22)*
- Zones de protection forte (en complément des parcs nationaux et des réserves naturelles précitées) :
- Arrêtés de protection préfectoraux pris en application des articles L. 411-1 et L. 411-2 du CE (biotopes, habitats naturels et géotopes)
- Réserves biologiques prévues à l’article L. 212-2-1 du code forestier
- Aires protégées listées à la Stratégie nationale aires protégées 2030 et Grands Sites de France:
- Sites relevant du domaine du conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres au sens de l'article L. 322-9 du CE
- Périmètres de protection des réserves naturelles nationales prévus par l'article L. 332-16 du CE
- Sites prévus par l'article L. 414-11 du CE sur lesquels un conservatoire d'espaces naturels détient une maitrise foncière ou d'usage
- Réserves nationales de chasse et de faune sauvage prévues par l'article L. 422-27 du CE
- Espaces naturels sensibles prévus par l'article L. 113-8 du code de l'urbanisme (CU) – en construction
- Sites Natura 2000 (en complément des ZPS et ZSC chiroptères précités)
- Sites RAMSAR (au titre des zones délimitées par la France en application des instruments régionaux ou internationaux)
- Parcs naturels régionaux
- Biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (au titre des zones délimitées par la France en application des instruments régionaux ou internationaux)
- Réserves de biosphère (au titre des zones délimitées par la France en application des instruments régionaux ou internationaux)
- Grands Sites de France
Exemple de zones pour lesquelles il convient de prévenir et maîtriser les risques
- Aires de captage AEP
Conception des projets : atténuer leur empreinte environnementale
Le développement d'infrastructures énergétiques renouvelables peut impacter la biodiversité, par atteinte aux plants ou individus d’espèces de flore ou de faune sauvage, dégradation voire destruction d’écosystèmes naturels, fractionnement des milieux et altération de leurs fonctions écologiques et services écosystémiques associés.
Ces incidences potentielles varient selon les filières d'ENR considérées et les types de milieux, compartiments écologiques ou groupes d'espèces concernés. Mieux connaître les interactions entre les ENR et les écosystèmes naturels, et les solutions de remédiation possibles, est nécessaire pour accompagner les décideurs dans la prise de décision au carrefour d'enjeux multiples.
Les impacts et solutions possibles commencent à être scientifiquement et techniquement bien documentés pour certaines ENR, comme l’hydroélectricité par exemple. Pour les autres filières énergétiques au développement plus récent, leur accélération a créé ces dernières années des besoins élevés de connaissances scientifique et technique. Il en résulte une forte dynamique de déploiement de nouveaux programmes de recherche en France comme à l'international.
La mise en œuvre : des connaissances aux recommandations techniques
Des éléments sont disponibles portant sur le déploiement territorial et l'écoconception des projets, transversaux aux énergies renouvelables terrestres par exemple, ou spécifiques à certaines comme l'éolien terrestre ou en mer. Ils sont à retrouver dans les pages dédiées ci-dessous.
Écoconcevoir les projets d'hydroélectricité | Page éditoriale
L'hydroélectricité constitue une source d'ENR majeure pour la France et le potentiel français est déjà bien exploité. Caractériser les impacts, hiérarchiser les enjeux et réduire efficacement les incidences constatées reste toujours un vrai défi.

Écoconcevoir les projets de parcs éoliens terrestres | Page éditoriale
Le développement de l’éolien terrestre peut impacter la biodiversité, notamment la faune volante. Bien caractériser ces incidences permet de mieux cerner les enjeux et de développer des solutions d'atténuation.

Écoconcevoir les projets de parcs éoliens en mer (offshore) | Page éditoriale
Le développement de l’éolien en mer soulève des questions sur son impact sur les écosystèmes marins. Différentes productions et études portent sur les connaissances actuelles, la limitation des effets, les stratégies de gestion et planification maritime.
Écoconcevoir les projets de parcs solaires photovoltaïques au sol | Page éditoriale
La filière solaire photovoltaïque peut être déployée sur des supports variés, des toitures à tous les milieux naturels. Pour réduire leur empreinte environnementale, l’enjeu réside donc le choix des sites et la conception de parcs à "moindre impact".

Écoconcevoir les projets de méthanisation | Page éditoriale
La production de biogaz par méthanisation est en plein essor. Les impacts sur la biodiversité sont encore peu connus mais les programmes de recherche se développent, et des premières synthèses sont disponibles pour accompagner les porteurs de projet.

En savoir plus sur les trames, la séquence Éviter-réduire-compenser, et les programmes en faveur d'espèces sensibles aux ENR
Une politique socle : la Trame verte et bleue (TVB)
Au croisement des enjeux écologiques et d’aménagement du territoire, la TVB est une politique visant à intégrer la biodiversité dans les stratégies d’aménagement et de développement territorial. Pour faciliter son appropriation par le plus grand nombre, l’Office français de la biodiversité propose des ressources techniques, et le Mooc Trame verte et bleue : une formation en ligne gratuite, accessible à tous sur elearning.ofb.fr dans le cadre du centre de ressources Trame verte et bleue et en lien avec Tela Botanica.
Une déclinaison technique de la politique de maîtrise des impacts et de conciliation des enjeux : la séquence "éviter – réduire – compenser "(ERC)
Préserver la biodiversité et les services qu'elle nous rend demande une évolution des pratiques liées à certaines activités humaines. La séquence ERC concerne en particulier sur planification et la conception des projets d'aménagement du territoire.
Un ensemble d'outils permet de comprendre la législation et la réglementation associée à la mise en œuvre de cette séquence ERC, et de l'appliquer via des référentiels techniques et ouvrages méthodologiques : définition des mesures et spécificités en milieux marins, dommage, compensation écologique dont dimensionnement pour les cours d'eau, suivi...