Oie cendrée (Anser anser)

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Office français de la biodiversité (OFB)
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Office français de la biodiversité (OFB)
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chassable
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L’Oie cendrée est un oiseau de la famille des anatidés, comme les canards et les cygnes. C’est la plus commune et la plus grande des espèces d’oies grises présentes en France, ainsi que l’ancêtre de la plupart des variétés d’oies domestiques. Connue pour ses longues migrations et ses vols en V, elle vit en grands groupes bruyants et les couples se forment pour la vie !

Fiche d'identité

Noms

  • scientifique : Anser anser (Linnaeus, 1758)
  • mâle appelé jars
  • anglais : Greylag goose

ClassificationChordata / Aves / Anseriformes / Anatidae

Statuts de conservation (listes rouges UICN)

Statut réglementaire : espèce chassable

Morphologie
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Oie cendrée (Anser anser) près du plan d'eau du val d'Auron, Cher, 2022 (Philippe Massit, OFB)

Allure générale : Corps massif gris, long cou, pattes roses, tête trapue et fort bec de couleur :

  • orange dans la sous-espèce occidentale Anser anser anser,
  • rose chez la sous-espèce orientale Anser anser rubirostris.

Taille : 75-90cm

Longueur d’aile : 41 - 48 cm

Poids : 2.5 – 4.0 kg

Plumage : majoritairement gris-brun,

  • marques noires ou marron foncé sur la poitrine et le ventre,
  • dos plus sombre que les flancs,
  • abdomen et partie inférieure de la queue blancs
  • visible en vol : extrémité et partie arrière de l’aile (rémiges) brun sombre, partie antérieure (couvertures) pâles.
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    Oies cendrées en vol dans la réserve du Marquenterre en baie de Somme (Jean-Bernard Puchala, OFB)
  • iris brun foncé, parfois cerclé de jaune-orangé.

Distinction mâle/femelle : aucun dimorphisme sexuel marqué permettant de différencier les sexes de manière certaine, sauf lorsque les deux partenaires d’un couple sont côte à côte : le mâle est alors plus grand et plus massif.

Distinction jeunes/adultes : difficile. Le plumage semble plus écailleux chez les juvéniles, qui ne portent pas ou peu de marques sombres sur la poitrine et le ventre.

Confusion possible en France avec l’Oie rieuse et l’Oie des moissons.

Habitat

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L'étang du Grand Birieux, géré par l’OFB, est devenu une zone d'hivernage pour les oiseaux, dont l'Oie cendrée (Maurice Benmergui, OFB)

Les zones humides sont l’habitat traditionnel de l’espèce : baies, estuaires, marais, lagunes, prairies humides.

Depuis les années 1980, cependant, les oies cendrées se sont massivement reportées sur les habitats agricoles pour s’alimenter, notamment durant la migration et l’hivernage dans le Nord de l’Europe : prairies, cultures de céréales par exemple.

Cycle de vie (alimentation, reproduction, paramètres démographiques...)

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Oie cendrée en train de se nourrir et brouter dans une prairie proche du val d'Auron (Philippe Massit, OFB)

Un régime alimentaire typiquement herbivore

Historiquement, le régime de l'Oie cendrée était surtout constitué de racines, bulbes et tubercules de macrophytes (plantes aquatiques à semi-aquatiques comme les joncs, les scirpes, etc).

De plus en plus, l’espèce s’alimente dans les milieux agricoles, où elle est capable d’utiliser à peu près toutes les cultures (prairies, céréales, légumes), que ce soit sous forme de tubercules, graines, jeunes pousses ou feuilles.

Reproduction : des partenaires unis pour la vie

L’oie cendrée est une espèce typiquement monogame, chez laquelle les deux partenaires sont en général unis pour la vie et restent ensemble durant tout le cycle annuel. Elle niche au sol, dans la végétation.

  • Nidification de mi-février (installation des premiers nicheurs) à juillet (envol des derniers jeunes) en France.
  • Incubation : 27-28 jours, par la femelle
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    Famille d'oies cendrées composée du couple et d'un jeune, dans un prairie proche du val d'Auron (Philippe Massit, OFB)
  • Ponte : pic en mars en France, 1 par an, une deuxième ponte de remplacement est possible lorsque la première est détruite.
  • Nichée : 4 à 6 œufs en moyenne
  • Production : 2 à 3 jeunes par nichée survivent jusqu’à atteindre l’envol en moyenne.
  • Élevage des jeunes : les oisons sont nidifuges et prennent leur envol à l’âge de 50-60 jours.
  • Maturité sexuelle atteinte à l’âge de 3 ou 4 ans.

Paramètres démographiques

Longévité moyenne d’environ 20 ans en captivité.

Comportement (mode de vie, déplacement, domaine vital...)

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Colonie d'oies cendrées (Anser anser) en hivernage près de l'étang du Grand Birieux en 2020 (Maurice Benmergui, OFB)

L’oie cendrée est une espèce sociale et bruyante, tant en vol migratoire qu’en hivernage, donc facilement observable. Elle est beaucoup plus discrète durant la reproduction.

Un comportement social grégaire

L’oie cendrée est une espèce très grégaire et sociale durant la migration et l’hivernage : les familles sont constituées des parents et des jeunes de l’année, et parfois aussi des années précédentes. Elles restent ensemble, et peuvent former des groupes de plusieurs centaines à milliers d’individus.

De même, les vols migratoires sont le plus souvent effectués en groupe et en formation (vols typiques « en V »).

Durant la période de reproduction les couples sont au contraire discrets et tendent à se disperser, des effectifs de quelques dizaines de couples maximum dans une zone donnée devenant alors la norme.

Un rythme des activités marqué entre le jour et la nuit

Une fois établies sur une zone d’hivernage, les oies cendrées alternent entre :

  • des remises, souvent des zones humides dans lesquelles elles se regroupent pour passer la nuit,
  • et des gagnages dans lesquels elles vont s’alimenter durant la journée, qui peuvent à nouveau être des zones humides naturelles, ou des habitats agricoles.
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    Vol en V d'oies cendrées dans la RNCFS du Rhin (Philippe Massit, OFB)

La remise et les gagnages sont parfois distants de 10 à 20 km.

Une espèce migratrice ?

L’oie cendrée est traditionnellement une espèce migratrice, qui se reproduisait au Nord de l’Europe et hivernait dans la Péninsule ibérique ou en Afrique du Nord, et pour quelques-unes en France. Au cours de leurs migration ces oiseaux sont donc capables de parcourir des milliers de kilomètres, un vol non-stop entre la Belgique et l’Andalousie a par exemple déjà été enregistré !

Du fait du changement climatique, les conditions d’hivernage au Nord de l’Europe deviennent de plus en plus favorables, conduisant les oies à raccourcir leurs trajets migratoires et hiverner à des latitudes de plus en plus élevées (un phénomène appelé le short-stopping). Une grande proportion des oies cendrées sont même devenues sédentaires, passant toute l’année dans une zone comprenant les Pays-Bas, le Danemark, une partie de l’Allemagne et le sud de la Suède. La proportion d’oies cendrées migrant jusqu’en Espagne est devenue très faible, et plus aucune n’hiverne en Tunisie.

La migration prénuptiale se déroule en France de fin janvier à tout début avril, la migration postnuptiale de mi-septembre à mi-décembre. Le changement climatique entraîne des migrations prénuptiales de plus en plus précoces en fin d’hiver.

Sons / communication

L’Oie cendrée est une espèce bruyante (hors de la saison de reproduction), ses cris caractéristiques étant fréquents et sonores qu’elle soit posée ou en vol, y compris en migration.

picto audio son petrole

 Écoutez sur le site Xeno-canto

Interactions écologiques et anthropiques

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Groupes d'oies cendrées sur les berges du Rhin dans la réserve nationale de chasse et de faune sauvage-RNCFS (Philippe Massit, OFB)

Une espèce qui tire profit des activités humaines

L’espèce était très menacée dans les années 1950, la population Nord-Ouest/Sud-Ouest européenne ne comprenait plus que 10 000 individus maximum au début des années 1960. Devant des conditions devenues très favorables, elle a littéralement explosé au cours des dernières décennies, avoisinant le million d’individus en 2024.

La mise en place d’aires protégées et la réduction de la pression de chasse à l’échelle européenne (périodes de chasse plus courtes dans certains pays, arrêt de la chasse aux Pays-Bas) lui ont beaucoup profité, les oiseaux se sont largement reportés vers ces réserves.

Le changement climatique leur permet d’hiverner plus au Nord et de réduire le coût des longues migrations.

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Couple et jeunes volants d'oies cendrées profitant des habitats agricoles pour s'alimenter (Philibert Soufflot, OFB)

Les oies cendrées font partie des rares espèces favorisées par l’agriculture intensive, qui leur fournit des ressources alimentaires en abondance et de meilleures conditions de sécurité dans les openfields.

Une explosion démographique pouvant induire des nuisances

Ainsi les oies :

  • causent dans certains pays des dégâts importants à l’agriculture,
  • entraînent un risque pour la sécurité aérienne (collisions à proximité des aéroports),
  • peuvent être vectrices de zoonoses comme l’influenza aviaire,
  • sont parfois sources de nuisances dans les parcs, jardins et aires de loisirs (fientes),
  • et impactent certains écosystèmes naturels fragiles pour celles qui se reproduisent le plus au nord de l’Europe.

Répartition géographique et situation de l'espèce

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Oie cendrée (Anser anser) près du plan d'eau du val d'Auron, Cher, 2022 (Philippe Massit, OFB)

Répartition géographique

Cartes de répartition de l'espèce sur le site de l'INPN

Les oies cendrées hivernantes en France appartiennent à deux populations

Les oies hivernant en Camargue, et probablement une partie de celles hivernant sur le cours du Rhin, font partie de la voie de migration centrale européenne, qui hivernait historiquement jusqu’en Tunisie et se reproduit en République tchèque, Pologne, et jusqu’au sud de la Finlande.

Les oies cendrées hivernant sur les façades de la Mer du Nord, de la Manche et de l’Océan Atlantique, ainsi que celles très nombreuses hivernant dans les grands lacs champenois (Lac du Der notamment) appartiennent à la population Nord-Ouest/Sud-Ouest européenne, qui se reproduit jusqu’en Scandinavie et hiverne jusqu’en Espagne.
Cette population Nord-Ouest/Sud-Ouest européenne est elle-même scindée aujourd’hui en deux unités de gestion :

  • une unité composée d’oies sédentaires se déplaçant très peu au cours du cycle annuel, nichant dans le Nord de la France, en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark, en Allemagne et au Sud de la Suède,
  • et une unité composée d’oies migratrices se reproduisant essentiellement en Scandinavie (Norvège et Suède), et hivernant du Sud de ces pays jusqu’en Espagne, et donc en France.

Des populations nicheuses rares

Les oies cendrées ne nichent qu’en relativement petits nombres en France, avec en particulier des noyaux historiques connus en Camargue, dans le Bassin d’Arcachon, dans l’Estuaire de la Loire ou en Baie de Somme.

Situation de la population : tendances des effectifs en France

Effectifs hivernants

Les effectifs hivernant en France ont considérablement augmenté depuis les premiers recensements dans les années 1960, où  environ une centaine d’individus passaient la mauvaise saison dans le pays. Les chiffres ont commencé à croître au début des années 1980, pour atteindre un pic à plus de 20 000 individus hivernants en 2010. Les effectifs diminuent régulièrement depuis (-3.2% sur la période 2013-2024 d’après les comptages de Wetlands International).
Aller plus loin : synthèses des recensements hivernaux d’oiseaux d’eau de Wetlands International, coordonnées par la Ligue pour la protection des oiseaux en France (lpo.fr).

Il est probable que ces fluctuations soient liées aux changements dans le comportement migratoire des oies : le pays a un temps reçu les oiseaux qui n’allaient plus hiverner jusqu’en Espagne ou en Tunisie, mais d’autres pays plus au Nord deviennent peu à peu plus attractifs que la France car permettant aujourd’hui des migrations encore plus courtes, voire une complète sédentarisation.

Effectifs nicheurs

Les effectifs nicheurs étaient estimés autour de 200 couples à dire d’expert en 2012, en augmentation. L’enquête Limat mise en place par la LPO et l’OFB, visant à estimer sur le terrain les tailles de populations nicheuses d’anatidés et de limicoles en France, fournit une évaluation de l’ordre de 2500 couples en 2021-2022.
Du fait du changement de méthode il n’est pas possible à ce stade de déterminer si la différence entre ces chiffres résulte du protocole différent, ou d’un réel accroissement de la population nicheuse française.

Réglementation

Statut juridique

Réglementation : précisions sur la chasse

  • Chasse possible de l’ouverture de la chasse au gibier d’eau (variable selon la zone, domaine public maritime ou pas) et jusqu’au 31 janvier.
  • Chasse devant soi/chasse à la passée/chasse de nuit dans certains départements (avec appelants), y compris sur les domaines publics maritime et fluvial.
  • Commercialisation interdite (Arrêté du 20 décembre 1983)
  • L’emploi de la grenaille de plomb est interdit en zone humide.

Observation, étude et gestion

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Oie cendrée venant d'être baguée et marquée par collier d'identification dans le marais du Vigueirat en 2009 (OFB)

Différentes études et suivis menés par l'OFB

L'OFB a par le passé bagué et marqué (à l’aide de colliers d’identification) quelques oies cendrées lors des opérations de capture d’anatidés. L’établissement contribue sur certains sites aux recensements du 15 janvier coordonnées en France par la LPO pour le compte de Wetlands International. L’OFB et la LPO ont également mis en place l’enquête Limat, qui permet d’estimer la taille de population nicheuse des anatidés (y compris Oie cendrée) et limicoles en France, sur la base d’un processus d’échantillonnage stratifié rigoureux.

L’établissement assure également un rôle d’appui scientifique auprès de la délégation française à l’European Goose Management Platform. Cette plateforme dépend de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) et vise à mettre en place une gestion adaptative concertée à l’international de la population Nord-Ouest/Sud-Ouest européenne.

Estimation des prélèvements

La dernière enquête nationale sur les tableaux de chasse date de la saison 2013-2014. Le prélèvement d’oies cendrées par la chasse était alors estimé à 10 614 oiseaux, avec un intervalle de confiance compris entre 6 817 et 14 411 individus. Le tableau de chasse de nuit est rapporté annuellement par les pratiquants, et était estimé à 2383 oies cendrées pour la saison 2022-2023. Les chasseurs peuvent dorénavant déclarer leurs prélèvements d’oies sur l’application Chassadapt.

Sur la base de ces déclarations, la fédération nationale des Chasseurs informe le ministère en charge de l’écologie, qui rapporte à l’European Goose Management Platform de l’AEWA. Depuis la saison 2018-2019, le prélèvement national ainsi déclaré a oscillé entre 4 420 et 10 735 oies cendrées (consulter les données AEWA).
Aller plus loin : Les espèces chassables (incluant les données chasse de nuit)

Mise en place d’une gestion adaptative

En réponse aux problèmes causés par cette abondance d’oies cendrées, l’European Goose Management Platform a produit un plan international de gestion visant à réduire les effectifs à un niveau tolérable par les agriculteurs, réduire les risques, etc. Ce plan repose sur une gestion adaptative de la population. Une concertation internationale régulière fixe des objectifs partagés, des suivis précis des effectifs d’oies, de leur impact et des prélèvements. La gestion adaptative permet aussi d’améliorer constamment la compréhension du fonctionnement de cette population.

Informations complémentaires et références

Informations complémentaires

Articles publiés dans la revue Faune sauvage de l'OFB

  • Guillemain, M., Bacon, L. & Olivier, A. 2020. Origine géographique et voies de migration des oies cendrées présentes en France. Faune Sauvage 325 : 8-11.
  • Bacon, L. & Guillemain, M. 2018. La gestion adaptative des prélèvements cynégétiques. Faune Sauvage 320 : 4-9.
  • Aubry, P., Anstett, L., Ferrand, Y., Reitz, F., Klein, F., Ruette, S., Sarasa, M., Arnauduc, J.P. & Migot, P. 2016. Enquête nationale sur les tableaux de chasse à tir Saison 2013-2014. Résultats nationaux. Faune Sauvage 310 Supplément: I-VIII.
  • Simon, G., Schricke, V. & Guillemain, M. 2014. L’hivernage de l’oie cendrée en France : actualisation des connaissances. Faune Sauvage 304 : 9-13.

Bibliographie de référence

  • Matthieu Guillemain, janvier 2025. Les enjeux de l'oie - Dynamique de population et gestion adaptative. Enjeux sciences, Quae, Versailles, 107 pages. (ouvrage de synthèse sur l’oie cendrée en France et en Europe, décrivant les profonds changements observés dans les effectifs et leur répartition géographique au cours des les années 1960, et les challenges que cela impose en termes de gestion)
  • LPO 2024. Comptage des Oiseaux d’eau à la mi-janvier en France. Résultats 2024 du comptage Wetlands International. LPO BirdLife France - Service Connaissance, Wetlands International, Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. 26 pp. & annexes 101 pp., Rochefort.
  • Urbaniak, C., Guillemain, M. & Leloup, C. 2024. Synthèse national des prélèvements à la chasse de nuit au gibier d’eau. Saison 2022-2023. Fédération nationale des Chasseurs, Issy-les-Moulineaux et OFB, Vincennes, 13p.
  • Guillemain, M., Dupuy, J. & Sallé, L. 2022. Oie cendrée Anser anser, Greylag goose in Dupuy, J. & Sallé, L. (eds.), Atlas des oiseaux migrateurs de France. Volume 1 : des Phasianidés aux Procellariidés. Biotope, Sète, Muséum national d’Histoire naturelle, Paris et Ligue pour la protection des oiseaux, Rochefort ; pp 78-81.
  • European Commission 2022. Huntable bird species under the Birds Directive – scientific overview of the periods of return to their rearing grounds and of reproduction in the Member States – Species accounts (circabc.europa.eu)
  • Schricke, V. 2022. Oie cendrée Anser anser, Ansériformes, Anatidés in Powolny, T. & Czajkowski, A. (eds.), Conservation et gestion des oiseaux chassables en Europe. Les espèces de l’Annexe II/A de la directive Oiseaux. Publication OMPO. Paris, France ; pp 113-127.
  • Nagy, S., Heldbjerg, H., Jensen, G.H., Johnson, F.A., Madsen, J., Therkildsen, O., Meyers, E. & Dereliev, S. (eds.), AEWA EGMP, 2021. Adaptive flyway management programme for the NW/SW European population of the Greylag Goose (Anser anser), AEWA EGMP Programme no 1, Bonn, Allemagne, 100 p.
  • Kampe-Persson, H., Nilsson, L., 2020. Anser anser Greylag goose in Keller, V., Herrando, S., Voříšek, P., Franc, M., Kipson, M., Milanesi, P., Martí, D., Anton, M. et al. (eds.) European Breeding Bird Atlas 2. Distribution, abundance and change, Barcelone, Espagne, European Bird Census Council & Lynx Edicions; pp. 112-113.
  • Bacon, L., Madsen, J., Jensen, G.H., de Vries, L., Follestad, A., Koffijberg, K., Kruckenberg, H., Loonen, M., Månsson, J., Nilsson, L., Voslamber, B. & Guillemain M., 2019. Spatio-temporal distribution of greylag goose Anser anser resightings on the north-west/south-west European flyway: guidance for the delineation of transboundary management units, Wildl. Biol., 2019, wlb.00533.
  • Guillemain, M., Bacon, L., Kardynal, K.J., Olivier, A., Podhrazsky, M., Musil, P. & Hobson, K.A., 2019. Geographic origin of migratory birds based on stable isotope analysis: the case of the greylag goose (Anser anser) wintering in Camargue, Southern France, Eur. J. Wildl. Res., 65, 67.
  • Carboneras, C. & Kirwan, G.M., 2018. Greylag Goose (Anser anser) in del Hoyo J., Elliott A., Sargatal J., Christie D.A. & de Juana E. (eds.) Handbook of the Birds of the World Alive, Barcelone, Espagne, Lynx Edicions
  • Powolny, T., Jensen, G.H., Nagy, S., Czajkowski, A., Fox, A.D., Lewis, M., & Madsen, J. (Compilers) 2018. AEWA International Single Species Management Plan for the Greylag Goose (Anser anser) - Northwest/Southwest European population. AEWA Technical Series No. 71. Bonn, Germany.
  • Deceuninck, B. & Schricke, V. 2015. Oie cendrée Anser anser in N. Issa & Y. Muller (eds.). Atlas des oiseaux de France métropolitaine. Nidification et présence hivernale. LPO/SEOF/MNHN. Delachaux et Niestlé, Paris; pp 86-89.
  • Nilsson, L., Follestad, A., Guillemain, M., Schricke, V. & Voslamber, B. 2013. France as a staging and wintering area for Greylag geese Anser anser, Wildfowl, 63, 24-39.
  • Fouquet M., Schricke V. & Fouque C., 2009. Greylag Geese Anser anser depart earlier in spring: an analysis of goose migration from Western France over the years 1980-2005, Wildfowl, 59, 143-151.
  • Nyeland, J. 2005. Greylag goose Anser anser in Kear, J. (ed.), Ducks, geese and swans. Oxford University Press, Oxford, Volume 1: general chapters, and species accounts (Anhima to Salvadorina); pp 276-280.
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