Effacement de vingt petits ouvrages et diversification du lit mineur du Couasnon | Retour d'expérience
Sur le Couasnon, vingt petits ouvrages ont été arasés. Ces ouvrages, sans usages depuis l’interdiction du pompage sur le Couasnon, provoquaient un envasement du cours d’eau qui avait entrainé la prolifération des végétaux aquatiques et un réchauffement de l’eau. L’abaissement des clapets des ouvrages a favorisé le désenvasement et les algues observées à la surface ont pu disparaitre.

Effacement du seuil du Moulin d'Hatrize sur l'Orne | Retour d'expérience
Le site n’ayant plus d’usage économique et n’étant plus entretenu, l’ouvrage et le déversoir se sont détériorés au fil du temps posant un problème de sécurité. La présence de ce seuil, haut de 2 m et dont l’influence était ressentie sur 5 km à l’amont, contribuait à la détérioration de la qualité du milieu. Après plusieurs années de discussions, la solution d’effacement total a finalement été retenue. Le projet regroupe de nombreux bénéfices écologiques. Les riverains sont également satisfaits du projet.

Une liste rouge pour les mollusques continentaux de France métropolitaine | Liste rouge | juillet 2021
L'état des lieux réalisé sur l’ensemble des mollusques continentaux de l’Hexagone montre que plus de 11 % des espèces sont menacées. Établis dans le cadre de la Liste rouge nationale, ces résultats inédits sont publiés par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui d’un groupe de spécialistes.

Effacement partiel de conq seuils sur le ruisseau du Bagas | Retour d'expérience
Les seuils successifs de Guillen, Piquet, Gaubert,Gaston, Faguet – mesurant entre 0,6 et 2 m de hauteur – sont situés près de la confluence du Bagas avec l’Agout et entraîne la création de retenus. La solution d'arasement des seuils a été retenu. L'arasement des cinq seuils a permis une reconnection de l'aval du Bagas avec l'Agout sur 1,5 km de linéaire de cours d'eau. Le retour d'une diversité de faciès est constaté avec l'apparition de mouilles et radiers.

Démantelement de l'ouvrage du Pont Fourneau sur la Selle | Retour d'expérience
l’ouvrage du Pont Fourneau, d’une hauteur de 2,3 m, était un ouvrage ancien, construit pour faire fonctionner le moulin attenant. Ce seuil, totalement infranchissable, était inutilisé et non entretenu.Le système de vannage et les jambages de l’ouvrage du Pont Fourneau ont été démantelés. Le radier du seuil, encore en bon état, a été conservé afin d’éviter toute érosion régressive et ce en raison de la présence d’infrastructures routières et d’habitations à proximité.

Retour de la Fontenelle dans son lit d'origine à Saint-Wandrille-Rançon | Retour d'expérience
Malgré l’envasement important du bief, la Fontenelle présente des habitats intéressants et abrite notamment des populations d’anguilles et de truites fario.En 1999 et 2000, deux crues centennales successives atteignent rapidement des débits importants. Le cours d’eau est remis dans son lit naturel sur 1 200 m et les berges sont retalutées en pente douce. L’ouvrage présent sur le bief est supprimé. Grâce à cette remise en fond de talweg, la moitié du lit de la Fontenelle a retrouvé son ancien lit. Les analyses des pêches électriques de 2011 montrent une recolonisation du secteur par la truite fario. La suppression de l’ouvrage a permis la recolonisation de l’anguille sur l’ensemble du linéaire restauré. Deux lamproies fluviatiles ont également été observées en plein fraie, tout comme plusieurs lamproies de Planer en 2013. La faune d’invertébrés benthiques a rapidement recolonisé le site.La réussite de ce projet repose en partie sur l’animation importante réalisée par le SMBVCS.

Effacement partiel du seuil Cros sur la Dunière | Retour d'expérience
Au total, 73 seuils sont dénombrés sur le bassin, dont 32 sont infranchissables pour la truite.Le seuil du Cros, d’une hauteur de 1,29 m, est totalement infranchissable par la truite.L’ouvrage a été arasé. L’arasement du seuil de Cros a permis de rétablir la continuité sur un tronçon de 3,7 km de long.Cette opération pilote pour le Sicala est l’une des premières opérations d’arasement réalisées sur le bassin versant. Elle a, par la suite, servi d’exemple pour quatre autres réalisations d’effacements d’ouvrages sur le bassin.

Arasement de deux obstacles transversaux sur l'Arnon à Saint-Georges-sur-Arnon | Retour d'expérience
Le cloisonnement favorise l’envasement (de l’ordre du mètre par endroits) et le réchauffement des eaux. La qualité de l’eau est également dégradée par de fortes concentrations en nitrates et pesticides. Trois ouvrages constituent un frein à la continuité écologique. Ces ouvrages ont été arasés.Ce projet a radicalement modifié l’aspect de la rivière, qui présente désormais une certaine sinuosité et une alternance de faciès d’écoulement. Les suivis mis en place ont permis de montrer un certain nombre d'aspects positifs pour la reproduction des poissons. Le choix d’une valorisation paysagère (plantation de végétaux au lieu d’une végétalisation naturelle) et les aménagements complémentaires ont grandement contribué à l’attractivité du site.

Effacement partiel du seuil de Vas sur le Céans | Retour d'expérience
L’ouvrage du Vas mesure 1,7 m de hauteur et a été construit afin de prélever l’eau destinée à l’irrigation de cultures, principalement des vergers. La retenue en amont est engravée et la portion aval de l’ouvrage connaît une érosion régressive. Au cours de l’été 2003, dans un contexte de sécheresse estivale très marquée, le service départemental (SD) des Hautes-Alpes de l’Onema constate que l’Association syndicale autorisée (ASA) du Céans située au lieu-dit «le Vas», n’est pas en capacité de respecter l’obligation de débit réservé. le préfet demande, par arrêté, la destruction de l’ouvrage. La solution retenue a pour but de concilier les enjeux écologiques et les usages économiques pour l’agriculture.

Restauration de la continuité écologique sur la Créquoise et ses affluents dans le bassin de la Canche | Retour d'expérience
Sur la Créquoise, un seuil est présent tous les 740 m en moyenne et sur l’Embryenne tous les 650 m. Ces ouvrages, d’une hauteur moyenne de 0,90 m, sont difficilement franchissables voire infranchissables par les poissons, notamment par la truite de mer, le saumon, l’anguille ou la truite fario.Depuis 2005, de nombreux ouvrages sur la Créquoise ont été arasés ou aménagés en concertation avec les propriétaires. Suite aux travaux, 42 km de cours d'eau ont été restaurés.
