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Restauration de l'Ouin et de ses zones humides à la Petite-Boissière | Retour d'expérience

Sur la commune de la Petite-Boissière dans les Deux-Sèvres, l’EPTB Sèvre nantaise a engagé en 2021 une opération globale de restauration sur le cours d’eau de l’Ouin, situé en tête de bassin versant, dégradé suite à des interventions de recalibrage et rectification intervenues dans les années 80-90’. Effacement d’obstacle, rehaussement, réduction du lit sur 500 ml et accentuation des sinuosités du lit sur 200 ml, reconnexion de 1000m² au total de zones humides environnantes, création d’une roselière et de quatre mares ont notamment été réalisés. Une coopération soutenue a été menée lors de ce projet avec les exploitants agricoles, qui se traduit notamment en 2024 par l'engagement avec l'un d'entre eux d'un plan de gestion sur ses parcelles. Débordements des eaux sur le lit majeur lors des crues de période de retour de deux ans, restitution de l’eau des zones humides restaurées vers le cours d’eau en période sèche sont notamment déjà observés, ainsi que des gains en matière de biodiversité. Le projet, d’ailleurs lauréat des Trophées de l’agence de l’eau Loire-Bretagne 2023 avec la mention spéciale « Changement climatique » et du Prix national « Solutions fondées sur la Nature », montre la conciliation entre la restauration écologique et le développement d’une activité agricole.

photos de l'Ouin avant-après

Le génie végétal sur les berges de cours d’eau : des techniques aux multiples bénéfices | Comprendre pour agir | octobre 2022

Dans les zones de forte pression foncière, l’espace disponible pour les forêts riveraines des cours d'eau (ripisylves) est souvent réduit, les endiguements et protections de berges associées sont fréquents. Ces ouvrages font appel au génie civil et/ou au génie végétal. Ce dernier fait l’objet de multiples travaux de recherche. Qu’est-ce que le génie végétal ? Quels sont les avantages pour la biodiversité ? Quelle est leur résistance mécanique ? Quelles préconisations d'entretien ? Éléments de réponse.

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Carhyce - Protocole de recueil de données hydromorphologiques à l'échelle de la station sur les cours d'eau prospectables à pied | Guides et protocoles | mai 2017

En France, l’hydromorphologie des cours d'eau fait l’objet d’un suivi régulier dans le cadre de la DCE et de la mise en oeuvre plus locale d’actions de restauration. Le protocole Carhyce permet de quantifier l'altération hydromorphologique des cours d'eau, d'orienter les mesures de gestion et de définir un cadre de travail lors d'opérations de restauration. Cette page donne accès au guide, à sa plaquette et au film.

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Restaurer l’hydromorphologie des cours d’eau et mieux maîtriser les nutriments : une voie commune ? | Comprendre pour agir | décembre 2012

Depuis quelques années, les recherches scientifiques concernant les relations entre hydromorphologie et processus de transformation des nutriments se développent. Cette synthèse bibliographique publiée en 2011 fait un point sur les éléments à retenir de l'état des connaissances actuelles.

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Carhyce, protocole terrain et analyse de tronçons de cours d’eau | Page éditoriale

Forme du lit, nature des berges, végétation, habitats présents, types d’écoulement lent ou plus rapide… l’ensemble de ces caractéristiques constitue l’hydromorphologie d’un cours d’eau, désormais reconnue comme une composante majeure de son état de santé. Ces caractéristiques peuvent être altérées par les activités humaines. Carhyce est le protocole de recueil de données hydromorphologiques à l'échelle de la station sur les cours d'eau prospectables à pied.
 

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