plan de gestion
Aménagement du plan d'eau de la Sangsue et création d'un bras de contournement du Woigot | Retour d'expérience
Le plan d’eau de la Sangsue dans le département de Meurthe et Moselle était soumis à des envasements. La qualité de l’eau était devenue très médiocre impactant le paysage du site. S’agissant d’un plan d’eau très prisé par les riverains, une solution a été trouvée dans l’objectif de concilier l’aspect paysager et touristique du site avec la restauration des milieux aquatiques. En conséquence, le choix s’est porté sur un ensemble de travaux, dont une rivière de contournement en rive gauche et un reméandrage à l’amont du plan d’eau. Une série d’opérations a ainsi été réalisée : de la vidange du plan à la suppression de barrages en passant par l’installation de passe à poisson sur un seuil pour faciliter le franchissement de la faune piscicole. Les travaux ont également facilité la création d’une zone humide. Par conséquent, l’accès à la zone humide a été très apprécié des habitants de la commune. De nombreuses activités peuvent être maintenues et des passerelles ont également été aménagées.

Création d'un bras de contournement de plusieurs étangs sur le Fliez et restauration du marais de Contes | Retour d'expérience
Le Fliez alimente trois étangs successifs. Il longe les deux premiers en les alimentant par dérivation, puis est connecté directement au troisième étang. En aval de celui-ci, la continuité écologique est rompue par la présence d’un ouvrage hydraulique constitué d’une grille et d’une chute d’environ 0,30 m de hauteur.La connexion du Fliez avec les étangs provoque notamment une rupture de la continuité écologique, un apport de matières en suspension et de nutriments et le réchauffement des eaux.un projet de restauration ambitieux à l’échelle du marais afin de résorber l’ensemble des facteurs de perturbations identifiés est mis en place. La solution choisie pour le Fliez est le contournement du marais par la création d’un nouveau lit mineur. Pour les étangs, il s’agit de les désenvaser par curage afin d’améliorer leur capacité d’autoépuration et de diversifier les habitats aquatiques. Suite à la réalisation de ces travaux, le Fliez retrouve un fonctionnement hydraulique et écologique typique d’un ruisseau pépinière de tête de bassin.

Remise en eau d'un ancien lit du Dadon et restauration de l'habitat aquatique | Retour d'expérience
Les travaux sont réalisés dans le cadre du contrat de rivière porté par le syndicat mixte interdépartemental d’aménagement du Chéran (SMIAC). Les travaux pour la remise du cours d'eau dans son talweg d'origine se sont déroulés en trois phases. Les premiers résultats biologiques étaient encourageants. Néanmoins les conditions environnemntales liés à des pollutions diffuses ne garantissent pas une bonne qualité de l'eau sur le linéaire.

Restauration de la continuité écologique par remise de la rivière de Poix dans son talweg d'origine à Poix-de-Picardie | Retour d'expérience
Sur la commune de Pois-de-Picardie, deux seuils sans usages sont infranchissables. Ils ont de nombreuses conséquences sur système écologique et l'hydromorphologie du cours d'eau. La rivière Poix a fait l'objet d'un programme d'actions pour lutter contre les inondations. L'action de remise du cours d’eau dans son lit d’origine est privilégiée. Le passage du cours d’eau sur les parcelles communales est également bien accepté par la commune et l’AAPPMA, qui voient dans cette opération une valorisation des terrains (création d’un lieu de promenade) et du site de pêche. Les travaux ont permis de replacer le cours d’eau dans son fond de vallée, de restaurer la continuité piscicole de la rivière de Poix sur 2,1 km grâce au contournement des deux ouvrages, d’améliorer le transit sédimentaire et de restaurer les habitats sur 450 m.

Arasement du seuil du pont Paillard sur un bras secondaire de l'Aume | Retour d'expérience
Les seuils présents sur le linéaire induisent une fragmentation du cours d'eau. Le cours d’eau est envasé, encaissé et eutrophisé. Les écoulements et le substrat sont très homogènes. le syndicat a souhaité expérimenter l’enlèvement des madriers sur le seuil de pont Paillard. Afin d'éviter une érosion régressive, la structure en béton du seuil est maintenue. Les mesures topographiques réalisées en 2009 ont montré que le profil en long du lit semble stabilisé sur ce tronçon. Aucune érosion régressive n’est constatée. Cette problématique, sensible auprès des agriculteurs, n’a pas fait l’unanimité, c’est pourquoi les radiers en béton ont été conservés, permettant la réversibilité de l’opération. Le bilan s’avère finalement positif puisque le SIAC et les agriculteurs n’ont constaté aucune modification du rendement des cultures à proximité de la zone d’influence de l’ancienne retenue.

Effacements des barrages de l'Enfernay et de Maisons-Rouges sur l'Orne à Saint-Rémy, Saint-Lambert et Clécy | Retour d'expérience
Le barrage de l'ancien moulin de l'Enfernay a eu plusieurs usages. C'est à la suite des intempéries de 1999 que l'activité hydraulique a cessé définitivement. Bloquant la dynamique du transport solide, ce barrage devient un obstacle majeur à la circulation de la lamproie marine, du saumon atlantique, de la truite de mer et de l’anguille. Il ferme l’accès aux habitats de reproduction et de croissance de l’amont du barrage de Maisons Rouges, seuil situé 1400 m à l'amont du premier. Cet ouvrage est par ailleurs dégradé, faute d'entretien. Il gêne toutefois la navigation des canoës et des kayaks et les embâcles ont tendance à s’y accumuler. Une série de travaux est mise en place. Les travaux ont restauré la continuité écologique de l’Orne sur 5,5 km. Cette opération a aussi facilité et sécurisé le passage des canoës et des kayaks, bénéfique à l'économie touristique locale.

Arasement du vannage du moulin de Réveillon et réaménagement du lit mineur de la Blaise | Retour d'expérience
Sur la commune de Dreux, la continuité écologique est interrompue par la présence d’un seuil de moulin d’une hauteur d’environ 1,50 m. L’ouvrage est infranchissable par les poissons même lorsque les vannes sont maintenues ouvertes. La présence de cet ouvrage favorise le ralentissement des écoulements et le réchauffement de l’eau et entraîne des phénomènes d’eutrophisation et d’envasement. En accord avec le propriétaire, le choix de l'opération s'est orienté sur une suppression de l'ouvrage. La suppression a permis de rétablir la continuité écologique sur 4 km. Bien que l’accès au site soit peu aisé, les riverains manifestent néanmoins leur satisfaction face aux résultats. Au vu de l’amélioration du peuplement piscicole, les pêcheurs locaux montrent également leur contentement vis-à-vis des travaux. De même, déchargé des obligations d’entretien du vannage, le propriétaire de l’ouvrage se déclare satisfait.

Effacement du seuil des Brosses sur le Soanan | Retour d'expérience
Le seuil des Brosses, haut de 2,2 m, est un ouvrage hydraulique ancien qui permettait d’irriguer les cultures et prairies riveraines, via un bief. La retenue formée par le seuil est complètement engravée et colmatée en surface par un dépôt de sédiments fins. 2009. La solution d’effacement total est retenue au détriment de l’équipement (pour des raisons de coûts et d’absence d’usage) et de l’arasement (parce que le site ne présente pas de risque d’érosion régressive dommageable). L'effacement du seuil a permis de rouvrir 2,5 km de cours d'eau et de zones de frayères potentielles pour la truite fario.La libre circulation des espèces piscicoles et des sédiments est rétablie entre cette partie du Soanan et l'Azergues.

Effacement de vingt petits ouvrages et diversification du lit mineur du Couasnon | Retour d'expérience
Sur le Couasnon, vingt petits ouvrages ont été arasés. Ces ouvrages, sans usages depuis l’interdiction du pompage sur le Couasnon, provoquaient un envasement du cours d’eau qui avait entrainé la prolifération des végétaux aquatiques et un réchauffement de l’eau. L’abaissement des clapets des ouvrages a favorisé le désenvasement et les algues observées à la surface ont pu disparaitre.

Retour de la Fontenelle dans son lit d'origine à Saint-Wandrille-Rançon | Retour d'expérience
Malgré l’envasement important du bief, la Fontenelle présente des habitats intéressants et abrite notamment des populations d’anguilles et de truites fario.En 1999 et 2000, deux crues centennales successives atteignent rapidement des débits importants. Le cours d’eau est remis dans son lit naturel sur 1 200 m et les berges sont retalutées en pente douce. L’ouvrage présent sur le bief est supprimé. Grâce à cette remise en fond de talweg, la moitié du lit de la Fontenelle a retrouvé son ancien lit. Les analyses des pêches électriques de 2011 montrent une recolonisation du secteur par la truite fario. La suppression de l’ouvrage a permis la recolonisation de l’anguille sur l’ensemble du linéaire restauré. Deux lamproies fluviatiles ont également été observées en plein fraie, tout comme plusieurs lamproies de Planer en 2013. La faune d’invertébrés benthiques a rapidement recolonisé le site.La réussite de ce projet repose en partie sur l’animation importante réalisée par le SMBVCS.
