Vison d'Europe (Mustela lutreola)

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Office français de la biodiversité (OFB)
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Office français de la biodiversité (OFB)
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Fiche espèce
Statut de l'espèce
évaluée
menacée
protégée
réglementée
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Le Vison d'Europe est une espèce protégée de petit carnivore nocturne et solitaire, inféodé aux milieux humides et aquatiques. Cette espèce menacée a subi une très forte régression et est actuellement en danger critique d'extinction.
Fiche d'identité

Noms

  • Latin : Mustela lutreola (Linnaeus, 1761)
  • Anglais : European mink
  • Historiques (non utilisés) : Putois d'eau, Putois des marais, Putois à tête de Loutre

Classification : Mammifères/ Carnivores/ Mustélidés

Statuts de conservation (listes rouges UICN)

Statut réglementaire : espèce protégée

Réglementation

Morphologie
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Vison d'Europe (Mathieu Beronneau)


Poids : mâle : 568-1530 g / femelle : 327-670 g

Hauteur au garrot : 10 cm

Longueur : corps mâle : 31-42 cm / femelle : 30-38 cm, auquel s'ajoute une queue de 15 cm environ

Allure générale : corps mince et allongé, pattes courtes, tête légèrement aplatie se terminant par un museau court et large, oreilles rondes ne dépassant que faiblement de la fourrure, cou fort.

Pelage

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Vison d'Europe (S.Beillard, OFB)
  • Uniformément brun sombre avec des reflets plus ou moins roussâtres, les pattes et la queue peuvent tirer sur le noir.
  • Poil de bourre gris-brun.
  • Caractéristique : tache blanche sur le museau, courant sur les 2 lèvres :
    • lèvre supérieure : tache blanche très souvent de forme constante et symétrique, ne dépassant pas le haut du nez,
    • lèvre inférieure : tache de forme variable mais ne dépassant que rarement la commissure des lèvres.

Distinction mâle/femelle : différence de taille femelle-mâle non déterminante

Distinction jeunes/adultes : poids et taille pour les très jeunes individus mais très difficilement visible à distance

Confusion possible : très fréquente avec le Putois d’Europe (Mustela putorius) et le Vison d’Amérique (Mustela vison) (figure 1).

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Critères d’identification entre le Vison d'Europe (Mustela lutreola), le Putois d'Europe (Mustela putorius) et le Vison d'Amérique (Mustela vison) (Nolwenn Pons)
  • Le Putois d’Europe présente une tache blanche sur le museau généralement plus étendue (au-dessus de la truffe), un masque facial et une bordure des oreilles blanche. Mais ces caractéristiques peuvent être atténuées, voire absentes chez les jeunes et les individus sombres, dits mélaniques. Il présente cependant un poil de bourre jaunâtre contrastant avec les poils de jarre longs et noirs.
  • Le Vison d’Amérique a un pelage uniformément brun comme le Vison d’Europe. Il ne possède en revanche jamais de tache blanche nette et symétrique sur la lèvre supérieure. Il aura tout au plus quelques poils blancs sous la truffe. Enfin, la tache blanche sur la lèvre inférieure peut être partielle ou absente.

Fig. 1. Critères d’identification des Vison d'Europe (Mustela lutreola), Putois d'Europe (Mustela putorius) et Vison d'Amérique (Mustela vison)
(Nolwenn Pons)

 

Habitat

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Réseau de canaux et marais (Jean-Pierre Baudet, OFB)
Réseau de canaux et marais (Jean-Pierre Baudet, OFB)

Le Vison d’Europe est inféodé aux milieux humides et aquatiques. Il peut explorer la totalité des bassins hydrographiques, ne s’éloignant que rarement à plus de 150m des cours d’eau. Il fréquente tous les types de zones humides des eaux de surface continentales à condition que les interfaces eau-terre soient densément végétalisées (aulnaie, saulaie, cariçaie, prairies à joncs, ronciers...).
Il peut s’éloigner de ces milieux humides pour se déplacer d’un bassin versant à l’autre. Les zones cultivées peuvent alors être occupées dans la mesure où la structure de la végétation offre un couvert suffisant.
Les gîtes sont préférentiellement installés à quelques mètres de l’eau, à même le sol, à l’abri d’une végétation dense. Des zones abritées (cavités, anciens terriers, tas de bois…) peuvent aussi être utilisées, notamment en hiver.

Facteur limitant : milieux secs
 

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Marais ouvert (Thomas Ruys, GRIFS)
Marais ouvert (Thomas Ruys, GRIFS)
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Grand cours d'eau avec ripisylve dense (Yoann Bressan, OFB)
Grand cours d'eau avec ripisylve dense (Yoann Bressan, OFB)

Cycle de vie (alimentation, reproduction, paramètres démographiques...)

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Vison d'Europe (J. Steinmetz/OFB)

Régime alimentaire : carnivore strict

Prédateur généraliste et opportuniste, les besoins alimentaires journaliers du Vison d’Europe sont d’environ 140-180 g. Ses proies sont essentiellement liées au milieu aquatique : petits mammifères (rats, campagnols), poissons, amphibiens, oiseaux (anatidés, rallidés) et crustacés (écrevisses).
Son choix est variable selon la disponibilité, l’accessibilité aux ressources, la saison. En cas d’abondance de proies, le Vison d’Europe peut avoir recours à de la mise en réserve pour une consommation ultérieure.
 

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Jeunes visons d'Europe nés en captivité (Zoodyssée)
Jeunes visons d'Europe nés en captivité (Zoodyssée)

Reproduction : polygame

  • Maturité sexuelle : 10 mois
  • Rut : mars à juin, ovulation induite par l'accouplement
  • Gestation : 39 à 44 jours, sans ovo-implantation différée contrairement à d'autres mustélidés
  • Naissance : avril-août, avec une portée de 2 à 5 jeunes /femelle/an en France, possibilité d’une portée de remplacement
  • Élevage des jeunes : uniquement par la femelle, sevrage à 10 semaines et émancipation entre 2,5 et 4 mois

Survie : taux inconnu

Longévité : 3 à 5 ans en nature , jusqu'à 14 ans en captivité

Comportement (mode de vie, déplacement, domaine vital...)

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Vison d'Europe (Julien Steinmetz, OFB)

Mode de vie : nocturne

Activité essentiellement nocturne et crépusculaire, parfois diurne pour les mâles en période de reproduction ou les femelles élevant des jeunes.

Domaine vital et territorialité : espèce solitaire

Les individus occupent entre 0,6 et 17 km de linéaire de cours d’eau, soit 3,6 à 100 ha d’habitats fluviaux (jusqu’à 61 km de cours d’eau pour des mâles observés entre 2017 et 2022).
Domaines vitaux des mâles plus grands que ceux des femelles, pouvant englober celui de plusieurs femelles. Cependant, le mâle et la femelle ne se rencontrent qu’en période de reproduction.

Déplacements : forte variabilité des distances journalières

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Vison d'Europe (J. Steinmetz/OFB)

Selon le sexe, les individus et les saisons. Les mâles sont plus mobiles : 35 km à vol d’oiseau en période de rut, 70 km en dispersion).
L’étude et l’interprétation de ces paramètres restent difficiles au vu des effectifs de populations très faibles et des habitats fragmentés.

Sons

Communication : gloussement, cri aigu en cas de danger.

Interactions écologiques et avec les activités humaines

Menaces sur l'espèce et facteurs de déclin

Le cumul dans le temps et/ou l’espace d’une multitude de facteurs explique la situation actuelle du Vison d’Europe, les causes de régression étant essentiellement d’origine anthropique.

La première cause du déclin historique et actuelle des populations est la régression de ses habitats

La dégradation et la fragmentation des zones humides depuis le milieu du XXe siècle se sont traduites par une diminution notable des capacités d’accueil pour l’espèce, avec à la fois une diminution des habitats de repos, de reproduction et de chasse, et possiblement une réduction des effectifs de proies.

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Vison d'Amérique (Yann Ronchard)
Vison d'Amérique (Yann Ronchard)

La présence et l’expansion du Vison d’Amérique est devenu un facteur important

Suite à son importation en France pour l’élevage pelletier (valorisation de la peau) au début du XXe siècle, l’expansion rapide du Vison d’Amérique au début du XXIe siècle pèse de plus en plus sur les populations relictuelles de Vison d’Europe via :

  • la compétition : mêmes habitats, régime alimentaire similaire,
  • le risque de destruction dans le cadre de la lutte contre les espèces « susceptibles d’occasionner des dégâts » : confusion entre les 2espèces et avec le Putois d’Europe, utilisation à large échelle de pièges tuants,
  • la transmission d’agents pathogènes.

Mais aussi...

Avant sa protection en 1976, le piégeage pour la fourrure a certainement eu un rôle important dans la diminution de ses effectifs.

Les collisions routières constituent une autre cause majeure de mortalité directe. D’autres mortalités sont imputables aux travaux en zones humides à l’aide d’engins inadaptés.

Enfin, les effets de l’isolement des populations et leur faible diversité génétique entraînent une sensibilité accrue de l’espèce à tous les autres facteurs de menace. L’absence de résistance à certaines pathologies à forte virulence peut contribuer à une nette réduction de noyaux de population, comme cela a été observé en Navarre (Espagne) pour un noyau dont les effectifs ont été divisés par 4 en quelques années au terme d’un épisode de la maladie de Carré. Le cumul des mortalités liées à de telles pathologies avec celles des nombreuses autres causes extérieures, qui ne peuvent être compensées par le faible taux de reproduction de l’espèce, entraîne alors un risque majeur de disparition du noyau concerné.

Répartition géographique et situation de l'espèce

Mondiale et européenne

Le Vison d’Europe occupait autrefois une grande partie du continent européen, à l’exception de la péninsule scandinave, des îles britanniques et des pays méditerranéens. Depuis les années 1850, son aire de répartition a chuté de 90% avec une tendance exponentielle à partir de la seconde moitié du XXe siècle, menant à son extinction dans de nombreux pays.

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Répartition historique et actuelle du Vison d'Europe (Mustela lutreola) (Maran et al. 2016)
Fig. 2. Répartition historique et actuelle du Vison d'Europe (Mustela lutreola) (Maran et al. 2016) - Légende : orange = présente, gris = possiblement éteint, rouge = éteint

Actuellement, la population est morcelée en différents noyaux isolés les uns des autres, dans le delta du Danube en Roumanie et en Ukraine, certaines zones de Russie, dans le sud-ouest de la France et le nord de l’Espagne. La population relictuelle du sud-ouest de la France serait à l’origine de la population espagnole, où l’espèce est signalée pour la première fois en 1951. Il existe également une population réintroduite sur l’île de Hiiumaa en Estonie. Des réintroductions ont également été réalisées en Allemagne.
Toutes ces populations sont dans une situation très préoccupante avec un effectif total estimé à quelques milliers d’individus seulement : 1000-1500 en Roumanie, 500 en Espagne, 100 en Estonie, effectifs inconnus en Ukraine et Russie mais probablement très faibles (figure 2).
Bien que très morcelée, la population européenne est considérée comme une même entité génétique et doit être gérée de façon commune et cohérente à cette échelle.

France

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Évolution de l'aire de répartition du Vison d’Europe (Mustela lutreola) en France (d’après Bellefroid & Rosoux 1998, Maizeret et al. 2002)
Fig. 3. Évolution de l'aire de répartition du Vison d’Europe (Mustela lutreola) en France (d’après Bellefroid & Rosoux 1998, Maizeret et al. 2002)

Tendance historique

Le Vison d’Europe est resté longtemps inconnu des naturalistes en France, la première mention remontant à 1831. À la fin du XIXe siècle, il est signalé dans 40 départements avec des populations importantes du Sud-Ouest à la Normandie et des données plus éparses dans l’est du pays (Bourgogne, Franche-Comté). Sa régression a commencé dans les années 1920 dans le nord et le centre du pays. Dans les années 1950, l’espèce est seulement présente le long de la façade atlantique. Dans les années 1970-1990, elle disparaît de Bretagne et dans une grande partie des Pays-de-la-Loire. Au début des années 2000, l’espèce est encore signalée en Aquitaine et en Poitou-Charentes (figure 3).

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Aire de répartition récente du Vison d’Europe (Mustela lutreola) en France (Dreal & ONCFS 2015)
Fig. 4. Aire de répartition récente du Vison d’Europe (Mustela lutreola) en France (Dreal & ONCFS 2015)

Situation actuelle

L'espèce semble en régression importante dans l’ensemble des départements de l’ancienne région Aquitaine, où le Vison d’Europe aurait perdu 90 % de son aire de distribution entre 2000 et 2007.
La carte de répartition actuellement utilisée est une représentation par sous-secteurs hydrographiques (figure 4) : le Vison d’Europe est considéré comme présent dans l'ensemble des secteurs colorés.
À noter : l'espèce étant très discrète et difficile à détecter, l’absence ponctuelle de donnée ne permet pas de conclure à son absence.

Les investigations menées dans le cadre du Plan national d’actions (PNA) en faveur du Vison d’Europe et du Life Vison (cf. partie Études et recherches) ont permis de confirmer la présence de l’espèce en Charente-Maritime (Marais de Rochefort, Parc Naturel Régional du Marais Poitevin), en Charente, en Dordogne (bassin de la Charente au nord d’Angoulême, bassin de la Tude et bassin de la Lizonne au sud d’Angoulême) et dans les Pyrénées-Atlantiques (sud de Bayonne). Ces dernières données révèlent sa présence des années après les dernières données connues (14 ans dans les Pyrénées-Atlantiques, 15 ans pour le bassin de la Tude et 29 ans au nord de La Rochelle).

 

 

Aucune estimation de la population française n’est actuellement réalisable : le nombre de visons d’Europe encore présents est présumé inférieur à 250 individus en France métropolitaine. C'est l’un des critères retenus par l’UICN pour considérer l’espèce en danger critique d’extinction.

Cartes de répartition de l'espèce sur le site de l'INPN

Réglementation

Statut juridique

Réglementation

Le Vison d’Europe est une espèce protégée tant au niveau national qu’international.
Au titre de la directive européenne Habitats-Faune-Flore du 21 mai 1992, l'espèce est prioritaire pour l’Union Européenne, imposant une protection stricte de l’espèce dans son aire de répartition naturelle et prévoyant la désignation de Zones spéciales de conservation dans le cadre du réseau Natura 2000. Cette désignation doit contribuer au rétablissement du Vison d’Europe dans un état de conservation favorable.

Textes français

  • Le Vison d’Europe est protégé dès la loi de 1976 sur la protection de la nature et son arrêté ministériel d'application (17 avril 1981) fixant la liste des mammifères protégés en France.
  • Il figure aussi dans l’arrêté ministériel du 9 juillet 1999 fixant la liste des vertébrés protégés menacés d’extinction en France et dont l’aire de répartition excède le territoire d’un département.
  • L’arrêté interministériel du 23 avril 2007 précise qu’il est interdit, sur tout le territoire national et en tout temps, « la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos, […] la destruction, la mutilation, la capture, ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation des spécimens, […] leur transport, leur colportage, leur mise en vente, leur vente ou leur rachat » de Vison d’Europe. Cependant, des dérogations à la protection peuvent être accordées au titre de l’article L. 411-2 du code de l’environnement, à condition de ne pas remettre en cause l’état de conservation des espèces.

L’évolution de la réglementation sur le piégeage permet aussi la préservation de l’espèce.

  • L’arrêté ministériel du 4 mars 1986 interdit les pièges à mâchoires munis de dents ou de crans. Il a été complété le 16 décembre 1994 par un nouvel arrêté ministériel interdisant tout type de piège à mâchoires.
  • L’arrêté ministériel du 6 avril 2007 interdisant l’empoisonnement du Ragondin et du Rat musqué depuis 2009 permet de limiter les risques d’empoisonnement secondaire du Vison d’Europe.
  • L’arrêté ministériel du 14 juillet 2013 interdisant les pièges dits « tuants » et conditionnant l’usage de cages-pièges en zone de présence avérée et potentielle du Vison d’Europe (à moins de 200 m des cours d’eau) permet de réduire les risques de destructions accidentelles. Il prévoit également l’utilisation d’un dispositif d’échappée d’avril à juillet pour préserver les femelles en période de gestation et d’allaitement.

Observation, étude et gestion

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Cage de prospection camouflée dans la végétation (G. Lyon)
Cage de prospection camouflée dans la végétation (G. Lyon)

Une espèce bénéficiant de programmes de conservation

Des études d’écoéthologie dans les années 1990-2000 suivies des 2 premiers plans nationaux d'action (PNA 1999-2003 et 2007-2011) ont permis d’en apprendre plus sur la biologie de l’espèce, mais non d’assurer une conservation suffisante de la population française. Dans le même temps, des suivis de la population de Vison d’Amérique plus sectorisés en Poitou-Charentes et au sud de l’Aquitaine ont révélé un déclin continu du Vison d’Europe dans ces territoires.

De 2015 à 2021, l’État a mis en œuvre un PNA dit « intermédiaire », complété par le programme Life Vison associant la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), le Groupe de recherche et d’étude pour la gestion de l’environnement (Grege) et le conseil départemental de Charente-Maritime (2017-2022).

Ce PNA intermédiaire a abouti à la parution d’un 3e PNA d’une durée de 10 ans (2021-2031) structuré en 5 axes autour de la connaissance et la conservation de l'espèce, la gestion de son habitat, la limitation des impacts du Vison d'Amérique et d'autres espèces éventuelle, ainsi qu'un volet formation et communication.

En savoir plus : la page du PNA Vison d'Europe.

Le rôle de l’OFB dans la sauvegarde du Vison d’Europe

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Vison d'Europe (Julien Steinmetz, OFB)
(Julien Steinmetz, OFB)

L’OFB est un acteur historique des programmes d’actions en faveur du Vison d’Europe. L’établissement s’est vu confier l’animation du second PNA, du PNA intermédiaire et récemment, il était en charge de la rédaction du 3e paru fin 2021. 

L’OFB est désormais l’animateur scientifique de ce PNA 2021-2031. Concrètement, cela signifie qu’il est garant de la valeur scientifique des actions mises en œuvre. Il crée les protocoles, analyse les données et apporte son expertise aux services de l’Etat et aux gestionnaires de territoires. Il est également en charge des échanges internationaux, notamment avec l’Estonie et l’Espagne qui travaillent aussi sur cette espèce.

Les agents de l’OFB mettent aussi en œuvre sur le terrain certaines actions du PNA : réalisation de campagnes de prospection du Vison d’Europe, surveillance et lutte contre l’arrivée du Vison d’Amérique...

Enfin, de par sa mission de police, l’OFB agit contre la destruction des habitats favorables au Vison d’Europe, surveille les conditions de détention de Vison d’Amérique…

Informations complémentaires et références

  • Direction régionale de l'Environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) Nouvelle Aquitaine, Groupe de recherche et d'investigation sur la faune sauvage (GRIFS), Cistude Nature & Office français de la biodiversité (OFB). 2021.3e Plan national d’actions en faveur du Vison d’Europe (Mustela lutreola) 2021-2030. 139 p.
  • Direction régionale de l'Environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) Nouvelle Aquitaine & Office national de la Chasse et de la faune sauvage (ONCFS).2019. Évaluation du Plan National d’Actions intermédiaire 2015-2018 en faveur du Vison d’Europe (Mustela lutreola).
  • Maran T., Fienieg E. & Schad K., 2017. Long-term management plan for the European mink (Mustela lutreola) European Endangered Species Programme (EEP). Tallinn Zoological gardens, 46 p.
  • Office français de la biodiversité (OFB) & Direction régionale de l'Environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) Nouvelle Aquitaine. Décembre 2021. Note relative à la répartition du Vison d’Europe. 2 p.
  • Bellefroid (De) M.N. & Rosoux R. 2005. Le Vison d’Europe. Belin, Paris, 96 p.
  • Michaux J.R., Libois R., Davison A., Chevret P. & Rosoux R. 2004. Is the western population of European mink, (Mustela lutreola), a distinct Management Unit for conservation? Biological Conservation 115 : 357-367.
  • Collectif. 2003. La Gestion des Habitats du Vison d'Europe - Recommandations techniques. Conseil général des Landes, Groupe de Recherche et d’Étude pour la Gestion de l’Environnement (GREGE), Centre d’études techniques de l’équipement (CETE) du Sud-Ouest, Sétra, SFEPM, 63 p.
  • Maizeret C., Migot P., Rosoux R., Chusseau J. P., Gatelier T., Maurin H. & Fournier-Chambrillon C. 2002. The distribution of the European mink (Mustela lutreola) in France: towards a short term extinction? Mammalia, 66: 525-532.
  • Bellefroid (de) M.N. & Rosoux R. 1998. Le « vison du Poitou », un hôte des zones humides menacé dans le Centre-Ouest atlantique. Annales de la Société de Sciences Naturelles de Charente-Maritime, 8 (7) : 865-879.

Aller plus loin

Plus d’informations et d’actualités sont disponibles sur la page dédiée au Vison d’Europe du site internet de la Dreal Nouvelle-Aquitaine

Périmètre du document
Emprise géographique
Européenne
Zone
France hexagonale
Nouvelle Aquitaine
Bassin versant
Adour-Garonne
Langue du document
Français
Milieux
Milieux humides
Milieux ouverts
Groupes d'espèces
Mammifères
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Données et connaissances
Communication et sensibilisation