THEMATIQUE 3
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Contexte
Les stations d’épuration urbaines reçoivent des micropolluants issus de différentes sources (usagers domestiques, industriels, artisans, centres de soin, phytosanitaires et hydrocarbures issus de la voirie, revêtement urbains, …).
4 projets ont été retenus qui ont pour objet de hiérarchiser les micropolluants prioritaires, d’identifier les sources, de limiter l’apport de ces micropolluants au réseau d’assainissement et de changer les comportements pour limiter leur utilisation.
1. Le projet Lumieau : Mieux maîtriser les fluxs de pollutions pour préserver la ressource (Communauté urbaine de Strasbourg)
Le projet propose une approche de gestion intégrée des micropolluants à l’échelle d’une agglomération, représentative de la problématique dans toute sa complexité : multiplicité des sources de pollution les sources de pollutions, hiérarchiser leurs impacts sur la ressource et mettre en place des outils d’aide à la décision et de solutions acceptables pour répondre aux différentes situations.
Le porteur de projet : : la CUS (communauté urbaine de Strasbourg)
Les partenaires : 4 PME (IRES, IRH, OREAU, VIGICELL), l’Ineris, un laboratoire public (ICUBE), le Centre National d’Innovation pour le Développement durable et l’Environnement dans les Petites entreprises (CNIDEP), le GESTE (GEStion Territoriale de l’Eau et de l’Environnement)
2. Le projet Micropolis : Caractériser les risques de contamination des milieux aquatiques par les micropolluants (Alpes maritimes)
Le projet a pour objectif sur le territoire du syndicat des Bouillides d’éprouver de nouveaux outils de caractérisation de la toxicité et de l’écotoxicité des flux de micropolluants transitant en station d’épuration et issus du déversement d’eaux usées brutes en cas de fortes pluie, ainsi que des méthodologies pour l’identification des micropolluants responsables de cette toxicité. A terme, il s’agit d’améliorer les réseaux de collecte des eaux usées afin d’éviter le déversement des eaux les plus toxiques.
Le porteur de projet : SUEZ Environnement
Les partenaires : le syndicat des Bouillides, l’Ineris, deux laboratoires publics (Irstea, LPT/EPOC) et deux PME (bioMa monitoring et TOXEM)
3. Le projet Regard : Démarche globale et intégrée de lutte contre les micropolluants (Bordeaux)
Le projet combine un diagnostic technico-socio-économique des différentes sources de micropolluants à l’échelle d’un territoire cohérent, la communauté urbaine de Bordeaux, et la mise en œuvre d’un plan d’actions innovant sur ce même territoire. Le projet doit participer à terme à une réhabilitation des milieux impactés, certains très sensibles comme la rivière périurbaine de la Jalle de Blanquefort.
Le porteur de projet : la CUB (communauté urbaine de Bordeaux)
Les partenaires : l’association CAP Sciences, Suez environnement/Lyonnaise des eaux, trois laboratoires publics EPOC, UMR 5185 ADESS, EA 4139 « psychologie, santé et qualité de vie », l’INERIS et IRSTEA.
4. Le projet Micro-Reuse : Réduire les micropolluants en sortie de station d’épuration (La Réunion)
Afin d’optimiser la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation de la canne à sucre, le projet va tester des solutions innovantes de réduction des micropolluants afin de réduire leur impact en sortie d’une station de traitement des eaux usées de La Réunion.
Le porteur de projet : le BRGM
Les partenaires : le conseil général de la Réunion, la CINOR (communauté intercommunale du nord de la Réunion) et le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement)
Aller plus loin
Le 4 novembre 2015 à Paris a eu lieu le séminaire de mise en réseau des lauréats de l’appel à projets.