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[Dossier en accès libre] Peste porcine africaine : bilan après 2 ans de lutte à la frontière franco-belge | Article - Actualité |
La peste porcine africaine (PPA) est une maladie virale mortelle affectant les suidés (sanglier, porc). Elle n’est pas transmissible à l’homme. Ce dossier publié dans la revue Faune sauvage n°328 fait le bilan des 2 années de lutte qui ont été menées de manière inédite et avec succès à la frontière franco-belge, afin de préserver la France et son statut indemne vis-à-vis de la PPA.

Sagir infos - Lettre n° 190 | Lettre d’information du réseau Sagir |
Ce début d’année 2022 est marqué par le retour de plusieurs virus : le virus influenza hautement pathogène dans l'ouest de la France et celui de la peste porcine africaine détecté en Italie, à 100 km de la frontière française. Parmi les autres actualités : une revue des publications scientifiques, les cas marquants de maladies identifiés en 2021 et les nouveautés sur la vie du réseau Sagir.

Sagir infos - Lettre n° 191 | Lettre d’information du réseau Sagir |
Dans cette nouvelle lettre Sagir, plusieurs travaux menés par le réseau et ses partenaires sont à découvrir ainsi qu’une revue de presse du sanitaire en faune sauvage dans le monde. L’année 2022 aura été marquée par une absence de trêve pour l’influenza aviaire, mais également par des changements au niveau de l’équipe d’animation et des nouveautés dans la vie du réseau Sagir. Parmi les autres actualités, les cas marquants de maladies identifiés en 2022.

Sagir infos - Lettre n° 192 | Lettre d’information du réseau Sagir |
Progression de la peste porcine africaine (PPA) en Italie, circulation continue de l’influenza aviaire (IA) et la détection de cas de West-Nile dans plusieurs départements, les surveillances renforcées du réseau Sagir sont à l'honneur en 2023. Parmi les autres actualités présentées : une revue des publications scientifiques, les cas marquants de maladies identifiés en ce début d’année 2023 et les nouveautés sur la vie du réseau Sagir.

Le Plan national d’actions en faveur du Mouflon de Corse | Page éditoriale | automatique (puis ajustements manuels)
Face à la fragilité des 2 seules populations existantes, un plan national d’actions (PNA) en faveur du Mouflon de Corse a débuté en 2024 pour une période de 10 ans. En mobilisant les différents acteurs concernés en Corse et au-delà, le PNA est un outil opérationnel qui se décline en actions mises en œuvre de manière coordonnée pour la restauration de l’espèce et de son habitat. Ce document a été rédigé par l’Office français de la biodiversité (OFB), qui assure le suivi de l'espèce depuis près de 50 ans.
Effacement de 4 seuils sur la Tardoire | Retour d'expérience
Les travaux d’effacement de 4 seuils d’anciennes forges et moulins, menés par le SYMBA Bandiat-Tardoire en 2023 dans le parc naturel régional du Périgord Limousin en Haute Vienne, ont conduit au rétablissement de 30 km de continuité écologique et à l’amélioration de la morphologie et des fonctionnalités de la Rivière et d'un de ses affluents. Ces interventions cumulées, situées en tête de bassin d’un cours d’eau classé en liste 1 et 2, visent à rétablir des habitats aquatiques diversifiés et la qualité de l’eau en agissant sur la température et la dilution, ainsi que la circulation des sédiments. Les anguilles, lamproies de planer, truites … pourront y trouver de nouvelles zones refuges. L’abandon de certains ouvrages, ainsi que les compromis trouvés avec les propriétaires pour maintenir les éléments de valeur patrimoniale liés aux activités métallurgiques et meunières multiséculaires ou à l’attachement des usagers, ont rendu possible ces travaux. Ainsi, après des fouilles archéologiques rendues nécessaires sur certains des sites, les seuils ont pu être arrasés, et les matériaux pour partie réutilisés dans la rivière. Certains canaux ont été conservés pour des raisons notamment paysagères. Ce projet, soutenu par European Rivers network, a été financé à 100% dans le cadre du programme européen « Open Rivers ».
Restauration de l'Ouin et de ses zones humides à la Petite-Boissière | Retour d'expérience
Sur la commune de la Petite-Boissière dans les Deux-Sèvres, l’EPTB Sèvre nantaise a engagé en 2021 une opération globale de restauration sur le cours d’eau de l’Ouin, situé en tête de bassin versant, dégradé suite à des interventions de recalibrage et rectification intervenues dans les années 80-90’. Effacement d’obstacle, rehaussement, réduction du lit sur 500 ml et accentuation des sinuosités du lit sur 200 ml, reconnexion de 1000m² au total de zones humides environnantes, création d’une roselière et de quatre mares ont notamment été réalisés. Une coopération soutenue a été menée lors de ce projet avec les exploitants agricoles, qui se traduit notamment en 2024 par l'engagement avec l'un d'entre eux d'un plan de gestion sur ses parcelles. Débordements des eaux sur le lit majeur lors des crues de période de retour de deux ans, restitution de l’eau des zones humides restaurées vers le cours d’eau en période sèche sont notamment déjà observés, ainsi que des gains en matière de biodiversité. Le projet, d’ailleurs lauréat des Trophées de l’agence de l’eau Loire-Bretagne 2023 avec la mention spéciale « Changement climatique » et du Prix national « Solutions fondées sur la Nature », montre la conciliation entre la restauration écologique et le développement d’une activité agricole.
Renaturation du ruisseau des Aulnes à Bouconville-sur-Madt | Retour d'expérience
Le ruisseau des Aulnes est un cours d’eau de 17 km qui traverse l’ancien étang de Girondel, classé espace naturel sensible (ENS) et occupant une surface totale de 67 ha. Vidé dans les années 70 afin de développer les activités agricoles de la région, il a été transformé en un ruisseau perché, rectifié et sur-calibré, impacté par la présence de sédiments de l’ancien lac et de produits phytosanitaires utilisés pour les cultures. La rupture entre l’étang et les pairies humides environnantes ainsi que l’appauvrissement de la diversité des habitats aquatiques et de la biodiversité des zones humides attenantes ont motivé les travaux de reméandrage, de création d’un nouveau lit mineur, de mares, et de zones tampons humides artificielles (ZTHA). Ceux-ci ont permis la reconnexion du cours d’eau aux zones humides alluviales, avec le développement de la végétalisation typique de zone humide - un élément de réponse décisif face à l’enjeu des assecs estivaux ; le retour à une diversité de faciès d’écoulements, et le rétablissement des capacités morphogènes, attestées par la présence de zones de débordement, de sur-élargissement et de phénomènes d’érosion. La phase d’études et d’inventaires du suivi hydrobiologique a permis d’observer plusieurs espèces protégées sur le site, et une plus grande population d’oiseaux. Le succès du projet a reposé sur la concertation des acteurs locaux et l’appui des institutions publiques, lui permettant de remporter le prix Solutions Fondées sur la Nature 2024.