Vautour fauve (Gyps fulvus)

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Office français de la biodiversité (OFB)
Direction régionale Nouvelle-Aquitaine
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Office français de la biodiversité (OFB)
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Fiche espèce
Statut de l'espèce
évaluée
protégée
réglementée
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Le Vautour fauve est un grand rapace planeur d'environ 2,50 m d'envergure, il utilise les courants thermiques pour parcourir jusqu'à plusieurs centaines de kilomètres par jour. Ce charognard nécrophage nettoie les carcasses qu'il trouve. À la fois très grégaire et monogame, les coules se rassemblent en colonies.

Fiche d'identité

Noms

  • Latin : Gyps fulvus (Hablizl, 1783)
  • Anglais : Griffon Vulture
  • Espagnol : Buitre leonado

Classification : Oiseaux / Accipitriformes / Accipitridés

Statuts de conservation (listes rouges UICN)

Statut réglementaire : espèce protégée

Réglementation

Morphologie


Poids : en général 7 à 11 kg

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Vautours fauves (S. Duchateau/OFB)

Taille

  • Longueur (du bout du bec à l’extrémité de la queue) : 95 à 105 cm
  • Envergure : 240 à 270 cm

Taille imposante. Long cou d’environ 30 cm couvert d’un court et fin duvet blanc, lui conférant une silhouette typique lorsque l’oiseau est posé.
En vol, le cou est replié ; les ailes larges et rectangulaires sont tenues légèrement relevées vers le haut lors du vol à voile ; la queue est courte.
Les pattes, dénudées, sont équipées de serres aux doigts longs et aux griffes courtes, adaptées à la marche au sol mais pas à la préhension ni à la mise à mort d’animaux.

Plumage

Le plumage varie du roux-brunâtre au beige-grisâtre selon l’âge et le sexe des individus.
Les rémiges (plumes de vol) sont d’un marron très foncé, paraissant presque noires.

Distinction jeunes/adultes

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Vautour fauve (S. Duchateau/OFB)
  • Le jeune de l’année présente une collerette de plumes marron à la base du cou. Son œil est très sombre et le bec noirâtre.
  • L’adulte (5 ans et plus) présente au contraire une collerette blanche et duveteuse, un œil jaunâtre à brun clair et un bec de couleur ivoire. Le plumage du corps et des ailes s’éclaircit avec l’âge.
  • Les individus immatures présentent des caractéristiques intermédiaires.

Distinction des sexes

Il n’existe pas de dimorphisme sexuel apparent chez cette espèce, bien qu’on note une tendance assez nette à un plumage plus clair chez les femelles que chez les mâles.

Les mâles ont un corps en moyenne légèrement plus petit que celui des femelles, mais une tête et un bec 3 à 5% plus longs. Ces différences restent cependant invisibles à l’œil nu.

Autres caractéristiques

  • Le Vautour fauve dispose d’une très bonne acuité visuelle (il serait capable de repérer un objet de 30 cm depuis une hauteur de 3650 m). Au contraire, son odorat semble inexistant.
  • Ses sucs gastriques très acides (ph ˂ 1) lui permettent de détruire les virus et bactéries contenus dans les cadavres d’animaux dont il s’alimente. L’espèce joue un rôle sanitaire important en limitant la propagation des maladies dans le milieu naturel.

Habitat

La présence de vautours fauves est conditionnée par :

  • l’existence de falaises (sites de reproduction),
  • une abondante population d’ongulés sauvages ou domestiques (assurant une ressource alimentaire régulière),
  • une aérologie favorable au vol à voile (indispensable aux déplacements).

Les régions montagneuses sont donc les plus habitées par les vautours, même si des colonies sont parfois installées dans des falaises côtières (par exemple en Croatie). Les nids peuvent être installés à toute altitude, de quelques mètres au-dessus du niveau de la mer jusqu’à 2750 m en Arménie (de 150 à 1830 m dans les Pyrénées françaises).

Cycle de vie (alimentation, reproduction, paramètres démographiques...)

Régime alimentaire : nécrophage

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Trois vautours fauve sur une branche (S. Duchateau/OFB)

Le Vautour fauve se nourrit essentiellement de cadavres de grands ongulés domestiques (vaches, chevaux, brebis…) ou sauvages (chamois, bouquetins, cervidés, sangliers…). Les besoins énergétiques d’un vautour sont évalués à 180 kg de viande par an. Il peut ingérer jusqu’à 1,5 kg de nourriture en un seul repas, mais aussi jeûner jusqu’à 3 semaines quand aucun aliment n’est accessible.

Les dépouilles de grands animaux ont souvent une répartition aléatoire, dans l’espace comme dans le temps. Les Vautours fauves optimisent leur recherche de nourriture en quadrillant le territoire, volant en groupe et souvent à haute altitude. Grâce à leur remarquable acuité visuelle, ils repèrent à distance les cadavres. Le changement d’attitude de vol d’un congénère (vol rapide et direct avec perte d’altitude, piqué dirigé vers le sol) attire de proche en proche tous les vautours des environs et permet à un grand nombre d’individus de localiser la carcasse et de s’y alimenter. Un cadavre de brebis peut ainsi être entièrement consommé en moins de 10 minutes si la curée rassemble plusieurs dizaines de vautours.

Reproduction

Le Vautour fauve est monogame mais très grégaire, il se reproduit le plus souvent en colonies pouvant rassembler plus d’une centaine de couples. Les nids sont exclusivement installés dans des falaises, où les vires, replats ou grottes constituent les supports privilégiés. Les quelques cas de reproduction dans des arbres, observés en Espagne, résultent de l’usurpation de nids de Vautours moines (espèce arboricole).

Les vols nuptiaux en tandem débutent dès l’automne, suivis par la construction des nids. Pour cela, les vautours récupèrent divers matériaux (branches, rameaux, herbes et mousses) et les transportent dans leur bec jusqu’au futur nid.

En France :

  • période principale de ponte : de mi-janvier à mi-février, avec des extrêmes de fin décembre à fin mai;
  • œuf unique couvé en alternance par les 2 partenaires durant 52 jours en moyenne. Une ponte de remplacement est possible en cas d’échec lors de l’incubation.
  • Les parents se relaient pour réchauffer et alimenter (par déglutition) le poussin.
  • Aptitude au vol : à l’âge de 4 mois environ (110 à 130 jours). Il reste nourri par les adultes pendant plusieurs semaines (voire plusieurs mois) après l’envol.

À noter : cette période des premiers vols et de l’émancipation est souvent critique pour les jeunes vautours, nombre d’entre eux se retrouvent alors en difficulté, souvent près de routes ou d’habitations.

Paramètres démographiques

Survie

  • Espérance de vie dans la nature : une trentaine d’années, certains poussins bagués en 1993 dans les Pyrénées françaises étaient toujours vivants en 2021.
  • Taux de survie annuel est de 94 % en 2021 chez les individus de 2 ans et plus de la population française des Grands Causses, cette valeur est plus faible (64 %) chez les juvéniles.
  • Les causes de mortalité, autres que la vieillesse : empoisonnements, électrocutions, collisions avec des éoliennes, plus rarement des tirs et des cas de prédation par l’Aigle royal.

Reproduction

  • Maturité sexuelle : atteinte à 4 ou 5 ans.
  • Succès reproducteur (nombre de jeunes élevés jusqu’à l’envol / nombre de pontes) : extrêmement variable selon les populations concernées :
    • entre 0,6 et 0,8 chez les colonies en phase de croissance et disposant de ressources alimentaires abondantes,
    • entre 0,4 et 0,6 chez les populations plus anciennes et/ou plus denses.

Comportement (mode de vie, déplacement, domaine vital...)

Techniques de vol

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Vautour fauve en vol (S. Duchateau/OFB)

Le Vautour fauve est un rapace planeur, capable de voler à plus de 4000 m d’altitude. Ses larges ailes, aux rémiges flexibles et résistantes, lui garantissent une bonne portance adaptée au vol à voile. Son indice de charge alaire (7,7 g / cm2) est le plus élevé parmi les vautours européens, ce qui signifie qu’il ne peut voler que dans des conditions atmosphériques optimales, grâce à la présence de courants aériens.
Ceci explique pourquoi les vautours ne décollent souvent qu’en fin de matinée, lorsque des courants ascendants se forment dans l’air réchauffé. Plusieurs dizaines de vautours peuvent alors se rassembler momentanément dans ces « bulles » d’air chaud, leur permettant de prendre de l’altitude grâce à des vols circulaires, sans un battement d’ailes. Ils glissent ensuite d’un vol direct jusqu’à une autre ascendance, et ainsi de suite. Cette technique leur permet de parcourir en quelques heures plusieurs centaines de kilomètres avec une dépense d’énergie minimale.
Les vautours peuvent aussi exploiter les courants dynamiques (formés par les déplacements d’air le long du relief) ; les journées ventées sont donc également mises à profit pour leurs déplacements.

Sur les sites de reproduction, des vols en tandem impliquant deux vautours (ou plus) sont fréquemment observés, durant lesquels les oiseaux se positionnent à très peu de distance l’un au-dessus de l’autre et adoptent la même trajectoire. Ce comportement, assimilé à une parade nuptiale, implique le plus souvent un mâle et une femelle ; il aurait un rôle important dans la formation des couples.

Domaine vital et déplacements

De par le caractère généralement aléatoire des mortalités d’ongulés qui constituent son régime alimentaire, le Vautour fauve prospecte un vaste domaine. La taille des domaines vitaux varie selon les régions, les individus et les saisons, avec dans les Grands Causses un maximum au printemps (1272 ± 752 km²) et un minimum en hiver (473 ± 237 km²) lorsque les cadavres sont plus nombreux et les conditions météorologiques moins favorables au vol. Dans les Pyrénées, les domaines vitaux au printemps et en été s’étendent en moyenne sur 2378 km², variant entre 692 et 4233 selon les individus.

Les vautours non reproducteurs ou en échec de reproduction peuvent effectuer de très grands déplacements exploratoires, visitant parfois des régions inhabituelles pour l’espèce. De fréquents allers-retours ont ainsi pu être observés entre les Pyrénées et le sud-ouest de l’Espagne. Le baguage a par ailleurs mis en évidence de nombreux échanges d’individus entre les colonies de vautours de la péninsule ibérique, des Pyrénées, des Grands Causses, des Alpes et des Balkans.

À l’automne suivant leur naissance, une partie des jeunes vautours issus des populations ouest-européennes se déplacent en direction de la péninsule ibérique et du nord-ouest de l’Afrique, transitant par le détroit de Gibraltar. Ils sont susceptibles de séjourner dans ces régions jusqu’à l’âge de la maturité sexuelle, auquel ils reviendront s’intégrer à une colonie de reproduction européenne.

Interactions écologiques et avec les activités humaines

Les dommages au bétail

Historique des signalements

Des cas présumés d’intervention de Vautours fauves sur des bêtes vivantes sont régulièrement signalés par les éleveurs dans plusieurs régions : Espagne, Pyrénées, Massif Central…

Dans les Pyrénées françaises, après un premier cas en 1993, les signalements deviennent réguliers (8 à 17 par an de 1997 à 2001), atteignant un pic de 127 en 2008. Leur nombre a ensuite diminué, jusqu’à se stabiliser ces dernières années : entre 20 et 40 cas par an pour l’ensemble des 6 départements concernés (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège, Aude, Pyrénées-Orientales).

Dans le Massif Central, les premiers signalements remontent à 2007. Une recrudescence est observée en 2020 et 2021, essentiellement dans le nord de cette région (Aubrac), où la présence de plus en plus régulière des vautours suscite l’inquiétude de certains éleveurs.

Dans les départements alpins, des signalements sont plus épisodiquement rapportés.

Expertise des dommages signalés

Des campagnes d’expertises vétérinaires coordonnées par les services de l’État ont été mises en place dans les Pyrénées et le Massif Central. Elles ont permis de démontrer que les interventions ante-mortem de la part du Vautour fauve sont très minoritaires lors des signalements de dommages au bétail :

  • de nombreux cas sont liés à l’intervention très rapide des vautours suite à des phénomènes de mort subite de bétail considéré jusque-là en bonne santé : entérotoxémie, prédation par des chiens errants, accident au vêlage...,
  • une perception erronée du comportement du Vautour fauve est aussi à l’origine de certains signalements, en particulier dans des secteurs périphériques à l’aire de présence principale de l’espèce, où les éleveurs sont peu habitués à la rencontrer,
  • dans de rares cas, il est cependant établi que les vautours peuvent aggraver l’état, voire entraîner la mort d’animaux condamnés ou en situation de grande vulnérabilité.

Les situations où des vautours fauves sont impliqués dans des dommages au bétail vivant concernent essentiellement :

  • des mises-bas difficiles, majoritairement chez les bovins : retournement de l’utérus, veau bloqué, hémorragie…,
  • des animaux malades, blessés ou victimes d’une immobilisation accidentelle (bloqués dans un fossé par exemple), donc peu actifs voire immobiles et les rendant de fait assimilables à des carcasses par les vautours.

Ces cas rares constituent pour les vautours un comportement opportuniste de consommation d’animaux condamnés ou vulnérables. Les signalements marquent une saisonnalité : les périodes connaissant le plus grand nombre de déclarations (mai-juin puis secondairement août-octobre) concordent avec le pic des mises-bas chez les bovins.

Mesures préconisées afin d'éviter le développement des comportements opportunistes

  • Favoriser si possible la présence humaine ou d’un chien de troupeau
  • Être vigilant en période de sensibilité du bétail, particulièrement au moment des mises-bas
  • Soustraire à la vue des vautours les bêtes les plus vulnérables (mise à l’étable, sous abri…)
  • Retirer rapidement les dépouilles situées à proximité immédiate des troupeaux et ne pas laisser visibles autour des bâtiments d’élevage les cadavres en attente d’enlèvement par l’équarrisseur (mise sous bâche, tôles…)
  • Ne pas déposer de cadavre à destination des vautours en dehors des placettes d’équarrissage naturel autorisées par l’administration.

Répartition géographique

Dans le monde et en Europe

Le Vautour fauve peuple les massifs montagneux d’Europe, d’Afrique du Nord, de la péninsule arabique et d’Asie mineure, jusque dans la chaîne himalayenne.
En Europe, des populations significatives existent dans la péninsule ibérique (près de 31 000 couples reproducteurs en Espagne en 2018), les Pyrénées, les Alpes, les Abruzzes et les Balkans. Il se reproduit aussi dans les îles méditerranéennes de Sardaigne, Sicile, Crête et Chypre. Il a colonisé récemment Majorque mais est absent de Corse.

En France

Des populations sont implantées dans les Pyrénées, le sud du Massif Central (Grands Causses) et les pré-Alpes.

Effectif national en 2019-2020 : 2600 couples reproducteurs.

Dans les Pyrénées, où l’espèce ne s’est jamais éteinte, les effectifs étaient au plus bas dans les années 1960-1970, avec quelques dizaines de couples. La protection de l’espèce, la surveillance des derniers sites de reproduction et la mise à disposition de ressources alimentaires ont permis une spectaculaire remontée de la population. En 2019, 1254 couples reproducteurs ont été recensés sur l’ensemble des Pyrénées françaises, dont 1055 dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Ceci représente environ 21 % de l’effectif pyrénéen total, essentiellement installé sur le versant espagnol.

Les derniers Vautours fauves de la région des Grands Causses ont disparu des gorges de la Jonte et du Tarn (Lozère et Aveyron) au milieu du XXe siècle. Grâce à un important programme de réintroduction réalisé par le Fonds d’intervention pour les rapaces et le Parc national des Cévennes (1981-1986), l’espèce a recolonisé cette région, où l’on dénombrait 740 couples reproducteurs en 2020.

Dans les pré-Alpes, où la disparition de l’espèce est bien plus ancienne, 3 programmes de réintroduction menés dans les Baronnies (1994-2001), les gorges du Verdon (1999-2004) et le Vercors (1999-2006) ont permis de constituer une population totalisant 585 couples reproducteurs en 2020.

Cartes de répartition de l'espèce sur le site de l'INPN

Réglementation

Statut juridique

Observation, étude et gestion

Les dommages au bétail

Consulter la partie Interactions pour en savoir plus sur l'historique des signalements, les résultats de l'expertise des dommages signalés, ainsi que les mesures préconisées afin d'éviter le développement des comportements opportunistes.

Une espèce qui bénéficie d'un plan national d'actions

L’enjeu majeur du plan national d’actions (PNA) « Vautour fauve et activités d’élevage, 2017-2026 » porte sur les interactions entre le Vautour fauve et le bétail, afin de préserver, voire restaurer, la relation à bénéfices réciproques entre éleveurs et vautours.

Le PNA prévoit différentes actions regroupées en plusieurs objectifs, parmi lesquels le développement de l’équarrissage naturel (via la création de placettes où des cadavres issus des mortalités naturelles au sein des élevages sont mis à disposition des vautours), l’accompagnement des éleveurs dans la prévention des interactions négatives entre vautours et bétail vulnérable, le suivi scientifique de la dynamique des populations du Vautour fauve, ou encore la diffusion de l’information afin de favoriser une bonne connaissance de l’espèce.

L’Office français de la biodiversité (OFB) a été désigné structure coordinatrice du PNA pour le massif pyrénéen, dont le pilotage national est effectué par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de Nouvelle-Aquitaine.

Le rôle de l’OFB dans le suivi et la gestion de l’espèce

Les services départementaux de l’OFB, ainsi que les parcs nationaux sur leur territoire de compétence (zone cœur et aire d’adhésion), recueillent les signalements de dommages au bétail impliquant le Vautour fauve.
Les agents de l’OFB peuvent réaliser des relevés de terrain afin de documenter certains de ces signalements et rechercher le degré d’implication des vautours dans la mort de la bête. Cette « veille territoriale » favorise le contact direct avec les éleveurs, et permet la diffusion d’informations vérifiées sur la biologie et le comportement des vautours, ainsi que sur les mesures permettant de prévenir les situations « à risque ».

Dans le cadre de sa mission d’animation du PNA, la direction régionale Nouvelle-Aquitaine de l’OFB a notamment coordonné le recensement de la population reproductrice de Vautours fauves dans les Pyrénées, réalisé en 2019 grâce à l’implication de 13 structures (associations naturalistes, établissements publics, gestionnaires d’espaces protégés).

Informations complémentaires et références

Informations complémentaires

Références complémentaires

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