Entretien d'une mosaïque de milieux en bord de Loire : les parcelles du projet Pasto’Loire

Données du document
Rédaction
20/06/2023
Structure(s) porteuse(s)
Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire
Éditeur(s)
Réseau de Sites innovants pour des activités en aires protégées compatibles avec les enjeux écologiques (Sinapce)
Documents
Nom du(des) site(s)
Parcelles du projet Pasto’Loire
Statut de protection ENP
Réserves naturelles (nationales et régionales)
Sites Natura 2000
Image
Contact(s)
stephane.hippolyte@cen-centrevaldeloire.org
Périmètre du document
Régions
Centre – Val de Loire
Bassin versant
Loire-Bretagne

Le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire propose un retour sur une expérience de pâturage sur les berges de la Loire débutée en 1996 et ayant donné naissance à l’opération Pasto’Loire, portée par le CEN et la Chambre d’agriculture du Loiret, dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature. Actuellement, cinq éleveurs (venant de la Confédération paysanne, de l’association Terre de liens…) ont signé des contrats de pâturage pour 800 ha au total dans le département du Loiret.

Spécificités de cette expérience : thème d’activité Agriculture, efficacité de la gestion mise en place.

Un retour d'expérience du réseau Sinapce
Cette analyse est issue site du réseau national Sinapce, valorisant des démarches de sites innovants pour des activités en aires protégées compatibles avec les enjeux écologiques.

Éléments détaillés du retour d'expérience
Contexte

La Loire moyenne présente une mosaïque de milieux naturels liés aux caprices du fleuve : les boisements alluviaux alternent avec les milieux naturels herbacés secs sur sables. Avant 1950, le pâturage des bords de Loire était courant. Depuis son abandon dans les années 1960, le boisement des berges s’est accentué, remplaçant peu à peu des milieux ouverts humides riches en biodiversité. 

En 1996, l’association pour le pastoralisme dans le Loiret, qui regroupait plusieurs acteurs dont le CEN Loiret et des éleveurs convaincus de faire paître leurs troupeaux sur les berges de la Loire, a lancé une expérience de pâturage sur les sites de Guilly et de Dampierre-en-Burly. Les tests menés ont permis de montrer l’intérêt du pastoralisme et son efficacité en matière de préservation de la biodiversité.

En 2010, ils ont donc donné naissance à l’opération Pasto’Loire, portée par le CEN et la Chambre d’agriculture du Loiret, dans le cadre du Plan Loire Grandeur Nature. Actuellement, 5 éleveurs (venant de la Confédération paysanne, de l’association Terre de liens…)  ont signé des contrats de pâturage pour 800 ha au total dans le département du Loiret.
L’ensemble du bassin de la Loire (de Clermont-Ferrand à Saint-Nazaire) rassemble, lui, une vingtaine d’éleveurs, sur plus de 2000 ha de parcelles.
 

Objectifs
Éviter la fermeture des milieux ouverts du bord de Loire
Étudier l'effet du pastoralisme sur l'espèce exotique envahissante érable negundo
Description technique

L'entretien de la mosaïque de milieux des berges inondables de la Loire moyenne se fait par pâturage extensif en milieu humide (zones inondables des berges de la Loire), pratiqué avec un faible nombre d’animaux à l’hectare, sur de grands espaces et sans apport de fourrages. Il est mis en place de mars à octobre.

Les animaux pâturant sur ces sites sont principalement des brebis solognotes, mais des vaches et des chèvres sont également présentent.

Sur le domaine public fluvial, il est interdit de poser des clôtures fixes, afin que le bon écoulement de l’eau ne risque pas d’être entravé. Les animaux sont donc contenus à l’aide de clôtures mobiles. 
 

Analyse et valorisation
Valorisation

Plus de détails sont disponibles sur la fiche complète de retour d’expérience téléchargeable en haut de page, incluant entre autres : 

  • des précisions sur les enjeux de biodiversité principalement concernés par la recherche de compatibilité,
  • le détail des actions menées autour de la problématique,
  • le cadre dans lequel sont conduites les actions,
  • le coût,
  • les acteurs impliqués et la gouvernance du site,
  • l'apport du statut d'aire protégée à la démarche,
  • le potentiel de transférabilité des actions menées (au regard des publics intéressés, du nombre de territoires concernés et des enjeux actuels)
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