Partons sur l’Orge - Jeudi 7 avril 2011
Chaque jeudi, nous vous proposons de découvrir un ou deux exemples de restauration de la continuité écologique d’un cours d’eau français ; cette semaine partons sur l’Orge
Chaque jeudi, nous vous proposons de découvrir un ou deux exemples de restauration de la continuité écologique d’un cours d’eau français, entrepris par un maître d’ouvrage, avec parfois de nombreux partenaires. Ces exemples, anciens ou plus récents, ont été réunis par l’Onema et les agences de l’eau dans un recueil d’expériences sur l’hydromorphologie.
Suppression des protections de berges sur l’Orge aval (Essonne)
L’orge est un affluent de la Seine de 50 kilomètres de long. Une partie des berges et du lit est bétonnée dans la partie aval de la rivière jusqu’à sa confluence avec la Seine. Résultat : la dynamique naturelle du cours d’eau est bloquée et les habitats aquatiques sont fortement dégradés.
La suppression des protections bétonnées sur 1 km de berges de l’Orge aval, en milieu urbain, a été réalisée en 1999 par le syndicat mixte de la vallée de l’Orge pour améliorer les capacités d’écrêtement des crues. Ces travaux ont été réalisés dans le cadre du programme pluriannuel de reconquête des berges de l’Orge et des zones humides attenantes. Cette action, innovante pour l’époque, accompagnée de plantation, a permis de diversifier les habitats en pied de berge et d’améliorer la qualité paysagère. Cette dernière a été valorisée auprès des riverains grâce au réaménagement d’un parcours piéton. Des mesures complémentaires de rediversification du lit mineur auraient pu permettre une amélioration plus complète de la qualité des habitats.
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Retrouver le recueil d’expériences sur l’hydromorphologie, avec une sélection possible par bassin et/ou type d’opération. En savoir plus sur la suppression des protections de berges sur l’Orge |