Dataviz - Observer les oiseaux nicheurs et hivernants présents en métropole
Cette datavisualisation porte sur les populations de certaines espèces d’oiseaux sauvages, essentiellement migrateurs, présents en France au moins une partie de l’année. Elle présente l’évolution de leur abondance et leur distribution en métropole, ainsi que l’estimation de tendances des effectifs grâce au calcul d’un indice d’abondance. Elle s’appuie sur le suivi réalisé sur 20 espèces d’oiseaux de métropole (migrateurs, migrateurs partiels ou sédentaires) par le réseau Oiseaux de passage (Office français de la biodiversité, Fédérations nationale et départementales des chasseurs).
Comprendre les déplacements des oiseaux migrateurs européens
Chaque année, des millions d’oiseaux migrateurs quittent leur lieu de reproduction et entament un long vol vers leur zone d’hivernage, parfois située à plusieurs milliers de kilomètres, puis effectuent le voyage en sens inverse au printemps. La migration est une adaptation aux variations saisonnières du climat.
Pourquoi migrer ?
Route vers le sud : une réponse au manque de ressources alimentaires
L’hiver entraîne la disparition des proies ou des végétaux dont les oiseaux dépendent. De nombreux oiseaux d’Europe de l’Ouest migrent vers le sud-ouest à l’automne, mais selon les espèces, le comportement migratoire peut varier. En fonction de leur régime alimentaire, les espèces parcourent des distances plus ou moins longues et rejoignent des zones d'accueil différentes (depuis la France jusqu’à l’Afrique subsaharienne…).
Les migrateurs longue distance ou transsahariens quittent l’Europe en août-septembre pour rejoindre les savanes africaines. Ils reviennent en Europe entre mars et mai.
Les migrateurs courte distance hivernent dans le sud de l'Europe ou dans le nord de l'Afrique. À l’automne, ils partent en général plus tard que les migrateurs longue distance et reviennent plus tôt au printemps.
Route vers le nord : une recherche d’habitat estival privilégié pour la reproduction
En Europe, le printemps et l’été sont marqués par un long ensoleillement et une explosion des ressources alimentaires. Leurs densité et diversité exceptionnelles permettent d’assurer la reproduction dans les meilleures conditions.
Deux périodes d'observation des oiseaux migrateurs en France
De par sa position géographique stratégique, entre terre et mer et à la jonction entre Europe du Nord et bassin méditerranéen, la France est une terre de passage et d’accueil pour une grande diversité d’oiseaux migrateurs. Elle endosse de fait une responsabilité pour leur protection.
Parmi les oiseaux migrateurs observables en métropole, se distinguent selon leur période de présence :
- les espèces nicheuses, se reproduisant en France au printemps ;
- les espèces hivernantes, installées en France durant la saison froide.
Certaines espèces présentent à la fois une population nicheuse et une population hivernante. Cette dernière peut être originaire d’Europe septentrionale, ou issue d’une migration entre le nord et le sud de la France, ou encore liée à la sédentarité de l’espèce ou des individus. En effet tous les individus d’une même espèce n’adoptent pas nécessairement le même comportement quant à leur stratégie de migration.
Pourquoi mettre en place un suivi ?
La directive européenne 2009/147/CE du 30/11/2009, dite directive Oiseaux, définit les engagements des États membres concernant la conservation des espèces d’oiseaux sauvages. Les États européens s’engagent en particulier à « prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir ou adapter la population de toutes les espèces d’oiseaux (…) à un niveau qui corresponde notamment aux exigences écologiques, scientifiques et culturelles, compte tenu des exigences économiques et récréationnelles » (article 2).
Il existe différents programmes de suivi des populations d’oiseaux migrateurs contribuant à :
- définir le statut de conservation des espèces ;
- préconiser des mesures de gestion.
Le réseau Oiseaux de passage, un outil essentiel de surveillance de la biodiversité, au service des politiques publiques
Les estimations d'abondance issues du réseau Oiseaux de passage servent en particulier à s’assurer que la chasse ne les met pas en danger et ne compromet pas « (…) les efforts de conservation entrepris dans leur aire de distribution » (article 7 de la directive Oiseaux). Ces estimations peuvent permettre d’adapter les prélèvements en fonction de l’évolution des effectifs, dans un processus de gestion adaptative. Les quotas peuvent ainsi être diminués ou augmentés en fonction des données disponibles, notamment en cas d’alerte relative à des espèces jugées en mauvais état de conservation.
Elles sont ansi mobilisées dans le cadre de différentes politiques publiques :
- rapportage européen tous les 6 ans au titre de la directive Oiseaux,
- établissement des listes rouges UICN au niveau européen, national, régional,
- processus de gestion adaptative,
- schémas départementaux de gestion cynégétique,
- classification départementale sur les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts.
Méthodologie du programme Oiseaux de passage sur le suivi des oiseaux
Les populations d’oiseaux se comptent souvent en centaines de milliers d’individus répartis sur l’ensemble de la France. Il est nécessaire de recourir à une stratégie d’échantillonnage, permettant d’estimer de manière fiable les effectifs des populations d'oiseaux et leur évolution. Appliquer le même protocole, sur le long terme, se révèle indispensable pour disposer de données robustes.
Un réseau d’observation et 2 programmes pour des estimations sur le long terme
Le réseau Oiseaux de passage est coordonné par l'OFB (l’Office national de la chasse et de la faune sauvage - ONCFS avant son intégration à l’OFB en 2020) et la Fédération nationale de la chasse depuis 25 ans.
Le réseau a développé deux programmes distincts pour le suivi des espèces d'oiseaux :
- ACT, ou Alaudidés, Colombidés et Turdidés : suivi des populations nicheuses en période de reproduction, depuis 1996
- Flash : suivi des populations hivernantes en janvier, depuis 2000
Une méthode basée sur l’écoute des oiseaux
La méthode utilisée, dite des « points d’écoute » est une technique de mesure de l’abondance et de la distribution des populations d’oiseaux, sur un réseau d’itinéraires routiers parcourus par des observateurs.
20 espèces suivies
Le réseau surveille actuellement 20 espèces migratrices, migratrices partielles et sédentaires, relativement communes, nicheuses et/ou hivernantes, choisies car soumises historiquement à une pression, la chasse (19 espèces sur les 20). Une espèce est protégée depuis 1981 (Alouette lulu). Parmi elles, la Tourterelle des bois bénéficie de mesures de gestion adaptative du fait de l’effondrement de sa population en Europe et fait l’objet d’une interdiction de chasse pour la saison 2020-2021.
À noter
L'Alouette lulu est une espèce protégée en France, donc non chassable, depuis un arrêté ministériel de 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire, abrogé par l’arrêté de 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
19 espèces suivies sont présentes dans l’arrêté du 26 juin 1987 fixant la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée.
Deux espèces sont limicoles (Vanneau huppé et Pluvier doré). Quelques espèces sont sédentaires (Faisan de Colchide, Tourterelle turque, Pie bavarde) migratrices partielles et sédentaires en France (Corneille noire, Geai des chênes).
Parmi les 20 espèces suivies, 10 le sont par les 2 programmes ACT et Flash, car à la fois nicheuses et hivernantes en France.
À noter : au survol de l'illustration, les photos s'ouvrent en grand format.
Des effectifs fluctuants, mais des tendances qui se dégagent
Les informations/résultats sont distingués selon les 2 programmes (ACT et Flash) et présentent par espèce :
- l’évolution de l’indice d’abondance sur toute la période de suivi (depuis 1996 pour ACT et 2000 pour Flash),
- la tendance longue sur l’ensemble de la période (24 ans pour ACT, sauf pour les espèces incluses en 2008, 20 ans pour Flash),
- la tendance courte sur 10 ans (2009-2019).
Aide à la lecture des graphes
L’indice d’abondance est la valeur permettant d’étudier la tendance de la population, il est fixé à 1 la première année du suivi. Il est lissé pour réduire les fluctuations interannuelles et permettre une meilleure interprétation des données. Des tendances rectilignes sont également présentées : des lignes droites représentant l’évolution globale sur la période concernée. Ce sont ces valeurs qui sont rapportées à l’Europe dans le cadre de la directive Oiseaux. Les tendances significatives à la baisse sont indiquées en rouge, celles à la hausse en vert, et les tendances stables en jaune.
Les intervalles de confiance de ces 3 variables sont représentés en aplats de couleur. Ils permettent de visualiser l’incertitude (ou la précision) inhérente à l’estimation des indices d’abondance, et d’éviter les interprétations trop hâtives ou simplistes : si l’intervalle de confiance contient la valeur d’origine, il est possible que l’abondance n’ait pas réellement changé.
Évolution de l’abondance des populations d’oiseaux
Les populations nicheuses
4 espèces sur 17 présentent des tendances significatives au déclin sur le long terme : Alouette des champs, Perdrix rouge, Tourterelle des bois et Grive draine. Pour les 3 premières, ce déclin se poursuit (tendance à court terme), tandis que l’abondance de la Grive draine bénéficie d’une relative stabilité sur la dernière décennie.
6 espèces voient leur effectif nicheur augmenter : Alouette lulu (protégée depuis 1981), Étourneau sansonnet, Faisan de Colchide, Pigeon colombin, Pigeon ramier et Tourterelle turque. Les effectifs de l’Alouette lulu et de la Tourterelle turque semblent s’être stabilisés depuis 10 ans (tendance à court terme).
Des informations détaillées sont disponibles en interaction avec les graphiques (survol, clic), prenez le temps de les explorer et notamment de sélectionner l'espèce qui vous intéresse. |
Les populations hivernantes
4 espèces sur 13 présentent des tendances en déclin sur le long terme : Alouette des champs, Grive draine, Merle noir et Vanneau huppé. Seule l’Alouette des champs voit son déclin se poursuivre significativement sur la période récente.
Aucune hausse de population hivernante n’apparaît, à court ou long terme, parmi les espèces du réseau.
À noter L’évolution des populations d’oiseaux d’eau hivernants suivis par d’autres programmes est quant à elle plus favorable. |
Interprétation et hypothèses
Selon l’espèce considérée, les individus dénombrés au cours d’un comptage Flash peuvent être entièrement ou partiellement originaires de populations nichant sur le territoire métropolitain (Alouette des champs, Pigeon ramier, Merle noir), voire provenir exclusivement de populations plus nordiques (Grive mauvis). De plus, s’il est relativement aisé de relier le déclin d’espèces nicheuses à des changements affectant leurs sites de nidification (habitats, ressources alimentaires, climat), il n’en est pas de même pour les espèces hivernant sur notre territoire. En effet, ces dernières sont plus mobiles (car non dépendantes d’un site spécifique), et sont capables de déplacements au cours de l’hiver, en réponse en particulier aux conditions climatiques. L’indice d’abondance hivernale enregistré en France peut donc indiquer tout autant un changement de taille de population à une échelle supranationale que des fluctuations liées aux conditions hivernales (ressources alimentaires, conditions climatiques).
Le cas du Faisan de Colchide est particulier car des populations issues d'élevage et relâchées pour la chasse peuvent être comptabilisées.
Des évolutions marquées à l’augmentation et au déclin pour une dizaine d’espèces
Le déclin ou l’augmentation des effectifs sont révélés par les valeurs des tendances à court et long termes de l’évolution des indices d’abondance.
Aide à la lecture des graphes
Les tendances obtenues considérant à la fois la valeur de la tendance (sa couleur rouge ou verte plus ou moins marquée), mais aussi son intervalle de confiance (étendue de la ligne horizontale de part et d’autre).
Lorsque la valeur de la tendance atteint 100, c’est que l’effectif de l’espèce a doublé. C’est par exemple le cas des effectifs nicheurs de l’Alouette lulu et du Pigeon Ramier. La Tourterelle turque, le Pigeon colombin et la Grive litorne pourraient également avoir doublé leur effectif.
L’intervalle de confiance révèle l’incertitude de l’estimation des tendances. Quand il comprend la valeur 0, on ne peut conclure à une tendance significative, positive ou négative, l’espèce est donc déclarée stable ou incertaine.
À noter
La Caille des blés nécessite une attention particulière : bien que déclarée stable, avec une tendance estimée sur le long terme comprise entre -73 % et +10 % (moyenne = -46 %) en ACT, elle est donnée en déclin selon un autre programme, le Suivi temporel des oiseaux communs (Stoc) avec -33 % en 10 ans.
De la même manière, les effectifs de l'Alouette lulu semblent avoir doublé, mais c'est à nuancer toutefois avec les données du Stoc : -26 % au cours des 10 dernières années.
Tendances à court et long termes des abondances
Populations nicheuses
Quelle que soit la période considérée (longue LT et courte CT), des déclins significatifs sont enregistrés pour la Perdrix rouge (LT -51 % ; CT -46 %), l’Alouette des champs (-36 % ; -19 %) et la Tourterelle des bois (-33 % ; -21 %).
Parmi les 4 espèces en augmentation sur le long et le court termes, les tendances sont nettement significatives pour 3 : le Pigeon ramier (+124 % ; + 25 %), le Faisan de Colchide (+25 % ; + 16 %) et l’Étourneau sansonnet (+24 % ; + 26 %).
Par contre, l’incertitude sur la tendance du Pigeon colombin sur le long terme est assez élevée : comprise entre +10% et +205% (moyenne = +82 %), probablement parce que l’augmentation de la population semble relativement récente.
La Liste rouge des espèces menacées en France pour les oiseaux de France métropolitaine établie par l’UICN en 2016 a évalué qu’une espèce d’oiseaux nicheurs était menacée d’extinction en France métropolitaine : la Tourterelle des bois et l’a classée « vulnérable, se dégradant ».
D’autres espèces sont identifiées : l’Alouette de champs (quasi-menacée, se dégradant) et la Perdrix rouge (préoccupation mineure).
Populations hivernantes
Parmi les espèces significativement en déclin sur le long terme, se retrouvent le Vanneau huppé (-54 %), l’Alouette des champs (-49 %, également en déclin sur le court terme), le Merle noir (-33 %) et la Grive draine (-33 %). Lors de l’évaluation 2016 de l’UICN sur les populations d’oiseaux hivernantes, le Vanneau huppé était classé dans la catégorie quasi-menacée se dégradant.
À noter : les tendances à la hausse sont caractérisées par des intervalles de confiances plus larges, donc des niveaux de confiance plus bas. Aucune espèce n’est en augmentation certaine, malgré des valeurs de tendances élevées. L’intervalle de confiance du Pluvier doré est particulièrement étendu, mais cette incertitude demeure difficile à interpréter. |
Une répartition variée des espèces
Modéliser l’indice d’abondance moyen par année sur des cartes de France permet d’examiner à la fois l’aire de répartition de chaque espèce et son évolution sur la période de suivi.
Distribution des abondances en métropole
Populations nicheuses
Afin de représenter la période de suivi pour les espèces nicheuses, 4 années ont été sélectionnées : les 2 extrémités de la période de suivi (1996 et 2019) et 2 années intermédiaires séparées de 8 ans (2004 et 2012).
3 types d’occupation apparaissent :
- certaines sont présentes sur tout le territoire métropolitain et peuvent être considérées comme communes (Corneille noire, Merle noir),
- d’autres apparaissent sur une ou plusieurs grandes zones,
- d’autres sont localisées sur des territoires plus restreints (Alouette lulu dont le bastion se situe dans le golfe du Lion, Pigeon colombin dans le quart sud-ouest).
Parmi les espèces en déclin, la Perdrix rouge montre une diminution marquée de ses effectifs, les abondances les plus fortes sont observées sur le pourtour du golfe du Lion. Pour la Tourterelle des bois, son bastion demeure toujours la côte vendéenne et le sud-ouest de la France, bien que les valeurs maximales de l’indice d’abondance aient fortement diminué. La localisation des 2 autres espèces en déclin demeure la même, mais leur densité diminue (Alouette des champs dans le quart nord-est de la France et la Grive draine dans le Massif central et la Savoie).
Parmi les 4 espèces nicheuses en augmentation, 3 ont vu leur abondance augmenter, mais sur des zones relativement localisées (Étourneau sansonnet, Pigeon colombin, Faisan de Colchide). Les populations du Pigeon ramier ont au contraire fortement cru, principalement sur le quart nord-ouest.
Populations hivernantes
Le choix des 4 années présentées vise à analyser la répartition et l’abondance en fonction des conditions climatiques : 2 hivers froids et secs (2010 et 2011) et 2 hivers doux et pluvieux (2015 et 2016).
Pour certaines espèces (Alouette des champs, Alouette lulu, Grive draine, Grive litorne), selon l’angle d’interprétation :
- la fréquentation est accrue durant les hivers froids et secs. Cela peut indiquer un afflux des populations en provenance de Scandinavie connaissant un hiver rigoureux, la France joue alors un rôle de refuge.
- la présence est moindre durant les hivers doux et humides. Une partie des populations ayant pu hiverner à une latitude plus septentrionale.
À l’inverse, d’autres espèces hivernantes sont davantage présentes durant les hivers doux et humides. Le Pluvier doré est une espèce grégaire et mobile selon les conditions météorologiques hivernales. Durant les hivers trop rigoureux, il poursuit sa migration vers les pays du pourtour méditerranéen, expliquant une moindre présence en France.
Quelle interprétation des tendances observées ?
En cumulant les observations des programmes ACT et Flash sur les 2 dernières décennies :
- 6 espèces sont en augmentation (Étourneau sansonnet, Faisan de Colchide, Pigeon colombin, Pigeon ramier, Alouette lulu, Tourterelle turque),
- 6 sont en déclin (Alouette des champs, Grive draine, Perdrix rouge, Tourterelle des bois, Merle noir, Vanneau huppé).
Ces conclusions appellent des travaux de recherche pour mieux comprendre les mécanismes qui les sous-tendent. Toutefois quelques explications aux déclins émergent : dérangement, pratiques agricoles et abandon de certains habitats liés (prairies, arrachage des haies et disparition des vieux vergers), gestion forestière en monoculture, irrégularité des flux migratoires, réchauffement climatique en Europe…
Ce dernier facteur est un axe de recherche actuellement développé pour mieux comprendre les éventuelles modifications des stratégies de migration en réponse aux changements climatiques.
Aller plus loin
Données cartographiques de suivi de la répartition des espèces (Carmen) | Page éditoriale
Le portail cartographique de données faune sauvage (Carmen) met à disposition les cartes dynamiques de répartition des différentes espèces suivies par l'OFB ou dans le cadre de réseaux de suivi de la faune qu'il coordonne. Elles sont réalisées à partir des données diffusables du système d’information géographique OFB.Pour chaque espèce, l'affichage est par défaut sur la dernière année disponible, et permet d'accéder aux années précédentes.
Publications
- Prélèvements des oiseaux de passage saison 2013-2014
- Faune sauvage, N° hors-série, Décembre 2019, Enquêtes tableaux de chasse
- Machin et al., 2015, Individual migration patterns of Eurasian golden plovers Pluvialis apricaria breeding in Swedish Lapland ; examples of cold spell‐induced winter movements.
Programme d’études Colombidés - Bilans annuels | Rapport d'étude | mai 2024
Ces documents présentent les bilans du suivi national des Colombidés mené depuis 2019 dans le cadre du programme d'étude Colombifés dédié à 4 espèces. Les résultats sont mis en perspective avec ceux des années précédentes. D'autres études plus spécifiques liées au programme sont aussi présentées : suivi des déplacements par voie satellitaire, analyses isotopiques, études des tableaux de chasse...
Les réseaux de suivi et programmes d’études des oiseaux migrateurs
- Réseaux OFB-FNC-FDC (voir page des réseaux de suivi)
- Oiseaux de passage
- Bécasse
- Bécassines
- Perdrix-Faisan
- Autres réseaux et programmes
- Enquête Limat LPO & OFB (Limicoles, Anatidés, Grèbes et Foulques nicheurs de France)
- Comptage Wetlands International de mi janvier
- Caribbean Waterbird Census Program aux Antilles
- Suivi LPO des dates de passage des oiseaux
Les réseaux de suivi et de surveillance de la faune sauvage | Rubrique
Le suivi patrimonial de la faune sauvage et notamment des espèces chassables demande une attention particulière. Ainsi l'Office français de la biodiversité (OFB) anime des réseaux de correspondants spécifiques, structurés à l’échelle départementale, pour chacune de ces espèces ou par groupe d’espèces. Ce travail débuté en 1985 permet de recueillir des données sur l'état de conservation des populations, et d'apporter expertise sur leur gestion.
Mentions légales : auteurs, contributeurs
Données
Réseau Oiseaux de passage OFB-FNC-FDC [1996-2019]
Auteurs et contributeurs
Supervision et production des datavisualisations : Julie Guéguen (OFB) / réalisation : Makina Corpus
Rédaction : Clotilde Marcel (OFB)
Conseil et relecture scientifiques : Guillaume Body, Alexandre Villers (OFB)
Réalisation des infographies : Olivier Debuf, Adrien Rousselet (OFB)
Relecture : Stéphanie Belaud, Hélène Ruscassié, Stanislas Wroza, Amélie Le Mieux, Julien Massetti (OFB)
Mise en page : Hélène Ruscassié (OFB)
Coordination de la collection : Clotilde Marcel (OFB)
Édition : Office français de la biodiversité - OFB
La collection
Dataviz, faire parler les données | Page éditoriale
Les Dataviz présentent des données sous une forme visuellement compréhensible afin d'en faciliter la lecture et l'analyse. Cela permet de communiquer auprès du plus grand nombre en proposant un regard innovant sur les données environnementales. Il s’agit de donner du sens aux informations issues des bases de données publiques afin d’aider à la compréhension des sujets qui font l’actualité.