Antifouling et environnement : où en sommes-nous ?
Aujourd’hui pour lutter contre le fouling, 99% des bateaux sont recouverts de peintures antifouling (peinture ou base chargée en biocides de différentes natures). Or, différentes techniques dites « alternatives » se développent.
Le Parc naturel marin d’Iroise et Finistère 360° se sont engagés dès 2014 dans une étude sur ces nouvelles techniques permettant de limiter l’impact sur le milieu marin et sur la santé des plaisanciers lors de l’application.
Contexte
Après 2 études réalisées par le Parc naturel marin d’Iroise sur l’efficacité des aires de carénage, les résultats ont montré que des biocides comme l’irgarol, le diuron et le TBT sont toujours présents dans le milieu et présentent un risque pour la biodiversité. Les équipements actuels pour traiter les résidus de carénage ne sont pas encore totalement satisfaisants.
Périmètre d'étude
Les essais ont portés sur plusieurs solutions « alternatives » : peinture avec ou sans biocide, adhésif, ultra-sons, méthode mécanique (brosse, nettoyeur Haute Pression), bâche, qui ont été comparées à des peintures classiques.
Les agents de terrain du PNMI ont contribué activement au suivi du fouling sur les plaques immergées et sur les coques des navires volontaires pour tester ces solutions alternatives (relevés vidéo et photographiques). En 2018, les conclusions de cette étude ont été livrées.
En dehors des procédés mécaniques sur coque nue, aucun dispositif n’est inoffensif pour la faune et la flore. Le choix du produit par le plaisancier sera fonction de son efficacité, dépendante du type de navire et du programme de navigation, de sa toxicité et de son coût. Des fiches techniques seront mises à disposition des plaisanciers pour permettre un choix.