La gestion locale des poissons migrateurs

La gestion des poissons migrateurs à l’échelle des grands bassins fluviaux est assurée localement par les Comités de gestion des poissons migrateurs (CoGePoMi) regroupant l’ensemble des acteurs concernés. Ils mettent en place des Plans de gestion des poissons migrateurs (PlaGePoMi) - qui fixent pour 6 ans les mesures utiles à la reproduction, au développement, à la conservation et à la circulation des espèces, les plans de soutien d’effectifs ainsi que les conditions d’exercice de la pêche dans leurs bassins respectifs.

Ces plans intègrent, entre autres, les déclinaisons locales des plans nationaux de gestion de l’anguille et du saumon en tenant compte des caractéristiques du territoire et des moyens humains et techniques disponibles. Les enjeux des PLAGEPOMI doivent en outre être pris en compte dans les Plans Départementaux de Protection du Milieu Aquatique et de Gestion des ressources Piscicoles, outils de programmation des structures associatives de la pêche de loisir pour la gestion des milieux aquatiques et des peuplement piscicoles.

Des mesures de protection sont également traduites dans les Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) à l’échelle des bassins et dans les documents d’objectifs des sites Natura 2000 concernés par une ou plusieurs de ces espèces. Par ailleurs, ces différents documents devront être cohérents avec les Document stratégiques de façade (DSF) afin d’assurer les interactions entre la terre et la mer.

Dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), la quasi-totalité des espèces vivent alternativement en eau de mer et en eau douce - cycle diadrome. Elles restent cependant mal connues. Pour assurer leur préservation, il est nécessaire d’améliorer la connaissance et le suivi de ces espèces et de doter les DROM de structures de gestion adaptée.

Image
France-bassins_hydro_metropole_2020

Agences de l’eau et Offices de l’eau

Connaître les modalités de gestion des migrateurs dans votre bassin, cliquez sur le bassin hydrographique concerné.

Bassin Adour-Garonne

Le bassin Adour-Garonne accueille 11 migrateurs amphihalins historiquement présents sur la façade atlantique : le saumon atlantique, la truite de mer, les lamproies marine et fluviatile, l’anguille européenne, la grande alose, l’alose feinte, l’esturgeon européen, le flet, le mulet porc et l’éperlan.

La gestion de ces espèces à l’échelle du bassin est assurée par deux comités de gestion des poissons migrateurs, dont la présidence est assurée par le préfet de la région Aquitaine :

  •  Le CoGePoMi Adour et cours d’eau côtiers 
  •  Le CoGePoMi Garonne, Dordogne, Charente, Seudre et Leyre

Acteurs de la gestion des migrateurs

Les CoGePoMi réunissent l’ensemble des acteurs de la gestion des migrateurs du bassin Adour-Garonne, dont certains sont membres à voix délibérative et d’autres associés à titre consultatif – Article R436-49 du code de l’environnement - et notamment :

  •  La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement de la Nouvelle-Aquitaine.
  •  Les collectivités territoriales : conseils régionaux et généraux
  •  L’Agence de l’eau Adour-Garonne
  •  L’Office français de la biodiversité
  •  Les Établissements publics territoriaux de bassin : Garonne, Charente, Dordogne et Adour
  •  Les organismes de recherche : Inrae, INP-ENSAT, Ifremer
  •  Les pêcheurs professionnels et de loisir ainsi que les associations migrateurs suivantes :

Association Migrateurs Garonne Dordogne (MIGADO)
MIGADO contribue à la restauration, à la conservation et à la gestion des espèces migratrices amphihalines du bassin Garonne-Dordogne-Gironde par la mise en application de suivis et de mesures de gestion adaptées.

Association Migrateurs Adour (MIGRADOUR)
MIGRADOUR contribue à la restauration des milieux aquatiques et au développement des populations de poissons migrateurs des bassins de l’Adour, de la Nivelle et des cours d’eau côtiers des départements des Landes et des Pyrénées Atlantiques.

Migrateurs Charente-Seudre
La cellule Migrateurs Charente-Seudre a été créée pour répondre aux demandes du plan de gestion des poissons migrateurs de la zone Garonne-Dordogne-Charente-Seudre-Leyre. Elle couvre les bassins de la Charente et de la Seudre.

Plans de gestion

Retours d’expérience

 La restauration de la libre circulation des anguilles dans les marais charentais
EPTB Charente - 2018
Ce 3e recueil de l'EPTB Charente propose aux gestionnaires et maîtres d'ouvrage des exemples d'expériences de restauration de la continuité écologique dans les différents types de marais de Charente, menées pour favoriser la libre circulation des anguilles.

 

  Recueils d’expériences de restauration de la libre circulation des poissons migrateurs sur le bassin de la Charente
EPTB Charente
L’EPTB Charente propose 2 recueils présentant chacun 4 aménagements réalisés en faveur de la continuité écologique pour les poissons migrateurs du bassin Charente, le premier datant de 2011 et le deuxième de 2015. Des témoignages d’acteurs sont également présentés pour ces opérations.

Bassin Artois-Picardie

Le bassin Artois-Picardie accueille 9 migrateurs amphihalins : le saumon atlantique, la truite de mer, les lamproies marine et fluviatile, l’anguille européenne, la grande alose, l’alose feinte, le flet et le mulet porc.

La gestion de ces espèces à l’échelle du bassin est assurée par le comité de gestion des poissons migrateurs Artois-Picardie, dont la présidence est assurée par le préfet de la région des Hauts-de-France.

Acteurs de la gestion des migrateurs

Le CoGePoMi réunit l’ensemble des acteurs de la gestion des migrateurs du bassin Artois-Picardie, dont certains sont membres à voix délibérative et d’autres associés à titre consultatif – Article R436-49 du code de l’environnement- et notamment :

  •  La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des Hauts-de-France
  •  Les Missions inter-service de l’eau du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme
  •  Les collectivités territoriales : conseils régionaux et certains conseils généraux
  •  L’Agence de l’eau Artois-Picardie
  •  L’Office français de la biodiversité
  •  L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer
  •  Les pêcheurs professionnels et de loisir ainsi que l'association Migrateurs suivante:

Association Migrateurs Artois Picardie (MIGAPI)
Créée fin 2017, cette association coordonne l'action des fédérations de pêche 59, 62 et 80 concernant les migrateurs et développe des partenariats avec les chercheurs et gestionnaires locaux.

    Plans de gestion

    Plagepomi Artois-Picardie

    PGA Volet local

    Bassin Loire-Bretagne

    Le bassin versant de la Loire accueille 10 migrateurs amphihalins : le saumon atlantique, la truite de mer, les lamproies marine et fluviatile, l’anguille, la grande alose l’alose feinte, le flet, le mulet porc et l’éperlan. Ces migrateurs, à l’exception de l’éperlan, sont également présents dans les cours d’eau bretons.

    La gestion de ces espèces à l’échelle du bassin est assurée par deux comités de gestion des poissons migrateurs :

    •  Le CoGePoMi de la Loire, des côtiers vendéens et de la Sèvre Niortaise, sous la présidence du préfet de la région Pays de la Loire 
    •  Le CoGePoMi des cours d’eau bretons, sous la présidence du préfet de la région Bretagne.

    Acteurs de la gestion des migrateurs

    Les CoGePoMi réunissent l’ensemble des acteurs de la gestion des migrateurs du bassin Loire-Bretagne, dont certains sont membres à voix délibérative et d’autres associés à titre consultatif- Article R436-49 du code de l’environnement - et notamment :

    • Les Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement : Centre- Val-de-Loire, Auvergne- Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et Bretagne 
    • La Direction interrégionale de la mer Nord Atlantique-Manche Ouest 
    • Les Directions départementales des territoires et de la mer Finistère, Ille et Vilaine, Loire-Atlantique, Haute-Loire, Vienne, … 
    • Les collectivités territoriales : conseils régionaux et certains conseils généraux
    • L’Agence de l’eau Loire-Bretagne
    • L’Office français de la biodiversité
    • Les organismes de recherche : Inra, Ifremer
    • Les pêcheurs professionnels et de loisir ainsi que les associations migrateurs suivantes :

      Association LOGRAMI
    L’association Loire Grands Migrateurs (LOGRAMI) contribue à l’évaluation et au suivi des populations piscicoles, à la valorisation et la gestion de l’ichtyofaune, aux projets de restauration des axes de circulation des poissons migrateurs sur le bassin Loire, les côtiers Vendéens et la Sèvre Niortaise.

      Association Bretagne Grands Migrateurs (BGM)
    L’association Bretagne Grands Migrateurs (BGM) participe aux projets de restauration des axes de circulation des poissons migrateurs sur les quatre départements de la Bretagne et à la gestion de ces espèces. Consultez le site de l’Observatoire des Poissons Migrateurs en Bretagne.

    Plans de gestion

    Retours d’expérience

      38 exemples de travaux en faveur de la restauration de la continuité écologique
    Bretagne Grands Migrateurs – 2014
    Dans le cadre du programme « poissons migrateurs » du Contrat de projet Etat-région 2007-2013 de Bretagne, des travaux visant à restaurer la continuité écologique sur les cours d’eau ont été menés. Des fiches expérience ont été rédigées pour 38 opérations, elles sont présentées dans ces documents.

     

      Mortalité cumulée des saumons et des anguilles dans les turbines du bassin Loire-Bretagne
    EPTB Vilaine, Onema, Logrami, BGM – 2016
    Mis en ligne le 24/08/2016
    Après une présentation du matériel et des méthodes utilisées, ce document propose les résultats d’une étude menée pour estimer la mortalité cumulée des saumons et anguilles dans les turbines du bassin Loire-Bretagne. Des parties discussions et perspectives permettent ensuite de formuler des recommandations pour la diminution de la mortalité dans les turbines.

      Fiches « poissons migrateurs » pour les SAGE de Bretagne
    Bretagne Grands Migrateurs – 2016
    Mis en ligne le 08/06/2016
    Ces fiches, articulées chacune autour de 7 grands axes, présentent des informations sur les poissons migrateurs pour chacun des 20 SAGE de Bretagne : répartition des poissons migrateurs, réglementation, enjeux locaux, actions menées, projets à mettre en œuvre…

    Bassin Rhin-Meuse

    Le bassin hydrographique français Rhin-Meuse accueille 5 migrateurs amphihalins : le saumon atlantique, l’anguille européenne, la grande alose, la lamproie marine et la truite de mer.

    La gestion de ces espèces à l’échelle du bassin Rhin-Meuse est assurée par le comité de gestion des poissons migrateurs du bassin Rhin-Meuse, dont la présidence est assurée par le préfet de la région Grand-Est.

    Acteurs de la gestion des migrateurs

    Le CoGePoMi réunit l’ensemble des acteurs de la gestion des migrateurs du bassin Rhin-Meuse, dont certains sont membres à voix délibérative et d’autres associés à titre consultatif – Article R436-49 du code de l’environnement

    Le caractère international des bassins du Rhin, de la Meuse, de la Moselle et de la Sarre a conduit à la création de commissions internationales pour leur préservation :

    Ces commissions participent également à la mise en place de plans directeurs "poissons migrateurs".
    Association migrateurs du bassin :

      Association Saumon Rhin
    L’association Saumon-Rhin (ASR) participe aux projets de restauration des axes de circulation des poissons migrateurs sur le bassin du Rhin et à la gestion de ces espèces.

    Plans de gestion

    Plagepomi

    PGA Volet local

    Plans directeurs en coordination internationale sur le Rhin et la Meuse

    Bassin Rhone-Mediterranée-Corse

    Le bassin Rhone-Mediterranée-Corse accueille 7 migrateurs amphihalins : l’anguille européenne, les lamproies marine et fluviatile, l’alose feinte de Méditerranée, le flet, le mulet porc et l’éperlan.

    La gestion de ces espèces à l’échelle du bassin Rhône-Méditerranée est assurée par le comité de gestion des poissons migrateurs du bassin Rhône-Méditerranée, dont la présidence est assurée par le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Un comité de gestion des poissons migrateurs du bassin Corse sera prochainement mis en place.

      Observatoire des poissons migrateurs amphihalins Rhône Méditerranée
    L’observatoire propose des données de suivi des populations d’alose feinte du Rhône, de lamproie marine et d’anguille européenne du bassin Rhône-Méditerranée. Il comprend une page par espèce, ainsi qu’un observatoire dans lequel les comptages sont mis à jour en direct, à pas de temps hebdomadaire..

    Acteurs de la gestion des migrateurs

    Le CoGePoMi réunit l’ensemble des acteurs de la gestion des migrateurs du bassin Rhone-Mediterranée-Corse, dont certains sont membres à voix délibérative et d’autres associés à titre consultatif- Article R436-49 du code de l’environnement - et notamment :

    • Les Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement : Occitanie et  Provence-Alpes-Côte-D’azur
    • Les collectivités territoriales : conseils régionaux et généraux
    • L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse
    • L’Office français de la biodiversité
    • Les organismes de recherche : Inrae, Ifremer, CNRS
    • Les pêcheurs professionnels et de loisir ainsi que l’association migrateurs suivante :

      Association Migrateurs Rhône Méditerranée (MRM)
    L’association Migrateurs Rhône Méditerranée (MRM) contribue à l’évaluation et au suivi des populations piscicoles, à la valorisation et à la gestion de la ressource piscicole ainsi qu’aux projets de restauration des axes de circulation des poissons migrateurs sur les bassins Rhône-Méditerranée & Corse.

    Plans de gestion

    Plagepomi

    PGA Volet local

    Bassin Seine-Normandie

    Acteurs de la gestion des migrateurs

    Le CoGePoMi réunit l’ensemble des acteurs de la gestion des migrateurs du bassin Seine-Normandie, dont certains sont membres à voix délibérative et d’autres associés à titre consultatif- Article R436-49 du code de l’environnement - et notamment :

    • Les Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement : DRIEE Ile-de-France, DREAL Normandie
    • La Direction interrégionale de la mer Manche Est – Mer du Nord 
    • Les Directions départementales des territoires et de la mer : Manche, Seine-Maritime et Calvados 
    • Les collectivités territoriales : conseils régionaux et généraux
    • L’Agence de l’eau Seine-Normandie
    • L’Office français de la biodiversité
    • L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer
    • Les pêcheurs professionnels et de loisir ainsi que l’association migrateurs suivante :

      Normandie Grands Migrateurs
    L’association Normandie Grands Migrateurs, créée en 2014, a pour but de contribuer à la restauration des milieux aquatiques, à la mise en continuité écologique et sédimentaire des rivières, à la restauration, au développement, à la sauvegarde des populations de poissons migrateurs amphihalins. Elle anime également un observatoire des poissons migrateurs.

      Association Seine Normandie-Nord Migrateurs (SEINORMIGR)
    L’association Seine Normandie-Nord Migrateurs (SEINORMIGR) contribue à l’évaluation et au suivi des populations piscicoles, à la valorisation et à la gestion de la ressource piscicole ainsi qu’aux projets de restauration des axes de circulation des poissons migrateurs sur les bassins de la Seine, des fleuves côtiers Normands et du Nord.

    Plans de gestion

    Plagepomi

    PGA Volet local

    Retours d’expérience

    tendances SNTendances évolutives des populations de poissons du bassin Seine-Normandie – 1990-2018 

    Union des fédérations pour la pêche et la protection du milieu aquatique du bassin Seine-Normandie-2020
    Pour chaque espèce sont proposés l’aire de répartition de 1990 à 2018, l’évolution de l’aire de répartition avant et après 2005 ainsi que l’évolution des densités de 1990 à 2018.
     

    observatoire sn  Observatoire des poissons du bassin Seine Normandie
    Union des fédérations pour la pêche et la protection du milieu aquatique du bassin Seine-Normandie-2018
    Outil web ouvert et partagé, cet observatoire met à disposition les données d’échantillonnage poissons du bassin Seine Normandie et notamment les migrateurs grâce à une carte interactive.

     

    Impact à la dévalaison de l'anguille des centrales hydroélectriques de grande capacité de l'aval de la Seine
    CEREMA - 2016
    Cette étude rappelle les solutions pour éviter ou réduire les mortalités dans les centrales hydroélectriques, et montre les solutions les plus adaptées localement.

    Départements et régions d’outre-mer

    Les peuplements piscicoles d’eau douce des départements d’outre-mer insulaires sont majoritairement composés d’espèces migratrices amphihalines (poissons et macrocrustacés). Différentes des espèces de métropole, leur cycle biologique reste mal connu. Elles ne sont pas identifiées dans le code de l’environnement et ne bénéficient pas de l’ensemble des mesures nationales mises en œuvre pour la protection et la conservation des poissons amphihalins.
    La Guyane est le seul département d’outre–mer français situé en milieu continental. Parmi plus de 400 espèces piscicoles identifiées, 15 sont été identifiées comme amphihalines.
    Hormis à la Réunion, les départements ne disposent actuellement pas de structure spécifique dédiée à la gestion des poissons migrateurs ni de plan de gestion.

    En 2013, L’état des lieux des connaissances sur les poissons migrateurs amphihalins dans les départements d’outre-mer, associé à l’expérience internationale de gestion des poissons amphihalins en milieu tropical, a permis de définir 6 mesures prioritaires réalisables pour élaborer des outils de gestion et de conservation de ces espèces tout en tenant compte du contexte socio-économique de chaque DOM et en concertation avec les différents acteurs :

    • transposer la liste des espèces migratrices amphihalines indigènes des DROM dans le code de l’environnement.
    • améliorer les connaissances sur ces espèces
    • évaluer l’impact des ouvrages
    • sensibiliser le grand public et former le personnel engagé dans la surveillance et la gestion des cours d’eau
    • améliorer les techniques de prélèvements, de transport et de traitement de l’eau prélevée
    • évaluer l’impact de la déforestation et de la dégradation des berges.

    Le Plan National en faveur des migrateur amphihalins (PNMA) en cours d’élaboration a vocation à formuler des propositions d’actions spécifiques à ces territoires en faveur d’une meilleure gestion de ces espèces et du continuum terre-mer.

    Aller plus loin - Les poissons migrateurs amphihalins des départements d’outremer

    Bassin de la Réunion

    Le Comité de l’eau et de la biodiversité de La Réunion a mis en place une Commission "amphihalins" afin est de mettre en place une gouvernance adaptée pour la protection et la conservation de ces espèces, d’élaborer une stratégie de protection en concertation avec tous les acteurs concernés et de porter à l’échelle nationale les évolutions règlementaires nécessaires pour compléter les outils de protection existants.

    Etude en vue de la protection des espèces de poissons et de crustacés d'eau douce de La Réunion.
    Dans un contexte global ou de multiples initiatives émergent pour la protection des milieux aquatiques, la DEAL a souhaité engager une réflexion sur la définition d'une stratégie d'actions pour la préservation et la conservation des espèces de poissons et de crustacés diadromes de La Réunion.

    Plan Directeur de Conservation de la Loche des sables Awaous commersoni à l’île de La Réunion et à l'île de Mayotte
    La loche des sables A. commersoni, a été classée en « danger critique » (CR) sur la liste rouge des espèces menacées à La Réunion selon les critères de l’UICN (UICN France & Col., 2013). Malgré la non éligibilité de la loche des sables pour la réalisation d’un PNA selon les
    critères de sélection défini par la note du Ministère établie en 2017, la DEAL Réunion a souhaité maintenir un plan d’action en faveur de la conservation de cette espèce à La Réunion et à Mayotte. En ce sens, le projet de PNA a été transformé en « Plan Directeur de Conservation » pour la loche

    Plan Directeur de Conservation en faveur des Anguillidae à l’Ile de La Réunion
    Les populations d’anguilles des principales espèces exploitées sont globalement en nette régression en raison de la surpêche et de la dégradation des milieux. Le plan directeur de conservation vise à hiérarchiser les priorités d’actions de préservation sur la base des connaissances sur une espèce considérée. Il peut servir d’aide à la décision des collectivités territoriales mais il s’adresse principalement aux gestionnaires des ressources naturelles et ne porte pas de valeur juridique