Mieux connaître le Centre de ressources Captages

Sa vocation est d’accompagner les acteurs en vue de l’amélioration de la qualité des eaux captées pour l’alimentation en eau potable.

    Objectifs

    Le centre de ressources Captages est avant tout un dispositif d’animation.

    Il a pour ambition de renforcer les compétences des acteurs en charge de la mise en œuvre de la politique de protection des ressources en eau destinées à la consommation humaine, selon un mode de travail multi-partenarial et collaboratif.

    Il vise ainsi à montrer par le partage d’expériences qu’il est possible de concilier activités économiques des territoires et préservation de la qualité de l’eau et de la biodiversité. En ce sens, le déploiement de pratiques agroécologiques fait partie des thèmes de travail prioritaires du centre de ressources.

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      Réunion du centre de ressources, le 04/12/18

      Moyens d'action

      • Animation de réseaux : organisation des échanges au sein de groupes thématiques ou métiers.
      • Accompagnement technique : organisation d'évènements, de formations ou autres dispositifs de développement des compétences.
      • Production et mise à disposition de ressources techniques et scientifiques : guides, méthodes, outils, retours d'expériences, etc.

      Comment fonctionne t-il ?

      Le centre de ressources Captages est piloté par l’OFB, entouré des trois ministères en charge de la transition écologique, l’agriculture et la santé, des agences de l’eau ainsi que de ses partenaires techniques, à savoir INRAE et AgroParisTech.

      Comment contribuer ?

      • Proposez un retour d’expérience,
      • Proposez une initiative, un projet qui vous semble intéressant,
      • Partagez des informations sur des évènements, des formations, des emplois/stages,
      • Proposez une actualité.

      Pour cela contactez-nous par mail : captages@ofb.gouv.fr

      La mise en œuvre des activités du Centre de ressources est assurée par une équipe d'animation :

       

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      Claudine Ferrané

      J'ai travaillé pendant plus de 20 ans à la Chambre d'Agriculture de la Charente sur l'organisation des agriculteurs à l'échelle du territoire face aux défis de gestion quantitative ou qualitative de l'eau. J'ai ensuite travaillé au Burkina Faso auprès de producteurs de niébé pour le renforcement de leurs organisations pour le stockage et la commercialisation de cette culture. J'ai récemment participé à INRAE à l'élaboration d’une démarche de gestion dynamique du projet d’une AAC à enjeu "nitrate", avant de rejoindre l'équipe d'animation du Centre de ressources Captages.

      Guillaume Juan

      J’ai intégré l'équipe d'animation du Centre de ressources Captages en 2018. Avant cela j’ai coordonné plusieurs projets à INRAE visant à améliorer la diffusion de résultats de recherches relatives aux pollutions diffuses de l’eau dues aux pesticides. J’ai également travaillé plusieurs années en Equateur pour la mise en place d’une gestion locale et concertée de l’eau favorable à l’agriculture familiale.

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      Pour nous contacter, écrivez-nous à : captages@ofb.gouv.fr

      Pour suivre l’actualité du Centre de ressources Captages, inscrivez-vous à notre lettre d’information

      Site web spécialisé sur les données

      L’Office international de l'eau (OIEau) met à disposition des données relatives aux aires d'alimentation de captages (AAC) sur son site web aires-captages.fr.

      Vous pouvez également via ce site contribuer à la constitution des référentiels AAC et ZP-AAC et ainsi recueillir des informations liées aux caractéristiques des AAC (occupation des sols, études pédologiques, etc.).

      Pourquoi un centre de ressources ?

      Pour limiter les pollutions diffuses et atteindre les objectifs de qualité des ressources en eaux fixés par la Directive Cadre sur l'Eau (DCE), la France a décidé de prioriser son action sur 1 106 ouvrages dégradés et utilisés pour la distribution d’eau potable. Une politique « captages » a ainsi été établie.

      Elle prévoit la mise en place d’une animation locale portée par les collectivités territoriales (ou leurs groupements) en charge de la compétence « eau » à l'échelle de l'aire d’alimentation de captages (AAC). Ces démarches doivent reposer sur la mobilisation des acteurs des territoires (autres collectivités, acteurs économiques, consommateurs d’eau et acteurs de la protection de l’environnement) et des services de l’Etat. Elles doivent se traduire par la prise d’engagements concrets et efficaces du point de vue de la restauration ou de la protection de la qualité de l’eau brute captée.

      Depuis les assises de l’eau de 2019, les trois ministères en charge de la transition écologique, l’agriculture et la santé, pilotes de cette politique, ont fixé les objectifs suivants :

      • Engager un plan d’action visant à réduire les pollutions diffuses d'origine agricole et non agricole sur tous les captages prioritaires avant fin 2021.
      • Déployer des engagements formalisés entre les acteurs du territoire (acteurs de l’eau et monde agricole) sur au moins 350 captages prioritaires d’ici 2022 qui seront portés à 500 d’ici 2025, afin que l’aire d’alimentation fasse l’objet de mesures ambitieuses de réduction des pollutions diffuses sur une part suffisante de la surface agricole utile.

      Pour plus de détail, consultez les documents suivants :

      Instruction gouvernementale du 05/02/2020

      Rapport  interministériel

      Etude INRA « Protection des captages contre les pollutions diffuses agricoles : diagnostic, démarches et acteurs. Perspectives pour un centre de ressources » et séminaire de restitution

      Chiffres clés

      90% des bassins surveillés témoignent de la présence d'au moins un pesticide, tandis que 63% dépassent la norme d'eau potable de 0,1 μg/l.

      Des dépassements de cette norme ont été détectés dans 47% des points de mesure des réseaux de surveillance de la qualité des eaux souterraines.

      50 % des sous-bassins présentent une concentration moyenne annuelle en nitrates supérieure à 13 mg/l.

      Pour les eaux souterraines, 34 % des stations ont des concentrations en nitrates supérieures à 25 mg/l.

      En moyenne 45 captages sont abandonnés chaque année à cause de non-conformités liées aux nitrates et/ou pesticides.

      60% des 1 106 captages prioritaires disposent d’un plan d’action en 2023.

      Références :

      Derniers résultats du SDES de 2022

      DATALAB du SDES de 2020

      Publication du SOeS de 2016

      Sources : Bases de données SOG du MTE et ADES du BRGM - MTE