Les réseaux de suivi et de surveillance de la faune sauvage
Le suivi patrimonial de la faune sauvage et notamment des espèces chassables demande une attention particulière. Ainsi l'Office français de la biodiversité (OFB) anime des réseaux de correspondants spécifiques, structurés à l’échelle départementale, pour chacune de ces espèces ou par groupe d’espèces, ainsi que d'autres dispositifs ou observatoires. Ce travail débuté en 1985 permet de recueillir des données sur l'état de conservation des populations, et d'apporter expertise sur leur gestion.
Les réseaux de suivi et de surveillance de la faune sauvage
Le suivi patrimonial de la faune sauvage et notamment des espèces chassables demande une attention particulière. Ainsi l'Office français de la biodiversité (OFB) anime des réseaux de correspondants spécifiques, structurés à l’échelle départementale, pour chacune de ces espèces ou par groupe d’espèces. Ce travail débuté en 1985 par l'ONCFS permet de recueillir des données sur l'état de conservation des populations.
Un objectif essentiel
Établir le plus précisément et le plus régulièrement possible l’état de conservation de populations d’espèces chassables et de leurs habitats en France, par le biais d’enquêtes spécifiques.
Comment ?
16 réseaux touchent plus de 50 espèces.
L'organisation des suivis, objectifs et apports de chacun sont détaillés dans " La faune sauvage à la trace - Le suivi des espèces à l'ONCFS " (Carnets ONCFS, mai 2016).
À noter : les contacts à jour sont disponibles ci-dessous dans la liste des réseaux.
Qui ?
Environ 3 000 personnes participent aux activités des réseaux. Ce sont principalement des agents de l’OFB et des fédérations départementales des Chasseurs, mais aussi des chasseurs et des naturalistes bénévoles.
Les responsables sont des spécialistes, aptes à jouer un rôle d’expert dans le domaine d’activité du réseau qu’ils animent.
Chaque réseau a sa spécificité et son fonctionnement propre, sur une organisation de base identique pour chacun d’eux. Elle fait l’objet d’une convention cadre nationale sur les réseaux d’observation de la faune sauvage, entre l’OFB et la fédération nationale des Chasseurs (FNC).
Le suivi des réseaux est assuré par un comité technique national.
Son rôle : recueillir l’avis des utilisateurs des données et des correspondants sur tous les aspects de la vie du réseau, et proposer les évolutions nécessaires.
Accès aux réseaux : présentations et ressources
- Bécasse
- Bécassines
- Castor
- Lièvre > Lettre d'information
- Loup-Lynx
- Observatoire des galliformes de montagne
- Observatoire national des prairies de fauche
- Oiseaux d’eau - zones humides
- Oiseaux de passage
- Ongulés sauvages
- Ours brun
- Perdrix-Faisan
- Perdrix rouge
- Petits et méso-carnivores
- Suivi de la grande faune forestière de Guyane
Contacter un réseau
Faune sauvage et activités : autres dispositifs proposés
L'OFB s’appuie sur un réseau d’espaces remarquables, territoires de référence pour l’avifaune migratrice, les cervidés, les sangliers et la faune de montagne. Avec notamment 25 réserves de chasse, couvrant 55 000 hectares, ces territoires constituent des lieux privilégiés pour la conservation, les études et la recherche appliquée ainsi que pour l’information du public ou la formation cynégétique.
D’autres types de suivi sont menés :
- observatoire Grande faune et habitats,
- mission espèces exotiques envahissantes,
- mission faune d’outre-mer,
- suivi des petits et mésocarnivores,
- observatoire national de l’écosystème prairie de fauche
Les réseaux de sites d'études ou innovants : créer et partager des connaissances autour d'enjeux spécifiques | Page éditoriale
Expérimenter dans des espaces, qu'ils soient soumis à des enjeux particuliers ou au contraire des zones en contexte contrôlé pour créer un cadre référence, s'appuyer sur des initiatives, des acteurs... Les réseaux de sites, laboratoires ou réseaux d'échanges, permettent de produire des connaissances et les partager autour de caractéristiques ou enjeux proches. L'Office français de la biodiversité (OFB) anime ainsi des réseaux de sites ou d'initiatives territoriales.
Consulter également
Les synthèses et publications des réseaux de suivi de la faune sauvage | Page éditoriale
Ces publications portent sur l’état de conservation de populations d’espèces sauvages et de leurs habitats ; elles sont produites par les réseaux de suivis pilotés par l'OFB.
Gestion, suivi et évaluation des espaces et espèces | Rubrique
Une boite à outils sur la gestion, le suivi et l'évaluation des espaces, milieux et espèces. Elle est enrichie régulièrement.
Outils et méthodes de suivi et d'évaluation | Page éditoriale
Selon qu'il s'agisse du suivi ou de l'évaluation de milieux, d'espèces ou d'écosystèmes différents protocoles sont utilisés et sélectionnés ainsi qu'un panel d'outils.
Mouflon de Corse (Ovis gmelini musimon var. corsicana) |
Le Mouflon de Corse est une espèce protégée d'ongulé sauvage, représentée historiquement par deux populations en Corse, dans les massifs du Cinto et de Bavella. Un 3e noyau a été créé sur le massif de Cagna en 2020, à partir de la réintroduction d’animaux issus de la population de Bavella. Encore méconnu et menacé, ce mouflon est le sujet d'études et de programmes de conservation.
Cerf muntjac, Muntjac de Reeves (Muntiacus reevesi) |
Le Cerf muntjac, ou Muntjac de Reeves, est un petit cervidé relativement facile à différencier du chevreuil puisqu'il mesure 50 cm de haut. Cette espèce originaire d'Asie présente une population en nature en France, introduite depuis un parc privé. Le Cerf muntjac est considéré exotique envahissant (EEE) à l'échelle de l'Union européenne.
